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La CSET menace à nouveau le gouvernement

Togo - Education
La Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) met en garde les autorités togolaises contre le non-respect du protocole d’accord entre le gouvernement et les enseignants qui ont suspendu la série de grèves qui a secoué le secteur éducatif.
Il s’agit essentiellement des deux (2) milliards prévues pour l’année 2019 qui sont destinés à couvrir la revalorisation des salaires à partir de janvier 2019 et la nomination du ministre des Enseignements primaires et secondaire dans le gouvernement Klassou II, un portefeuille qui est toujours rattaché à la Primature.

Eu égard au manque de réaction de la part du gouvernement togolais face aux revendications des enseignants, la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) a adressé une lettre aux ministres Gilbert Bawara et Taïrou Gbabiègue pour dénoncer l’indifférence dont fait preuve l’Etat togolais envers les acteurs de l’éducation au Togo.

Selon les responsables de ce syndicat, « suite à la lettre de clarification que la coordination a adressée le 23 janvier dernier au gouvernement et relancée le 11 février, une réunion avait été convoquée le 14 février à Lomé. A cette réunion, il a été convenu d’une nouvelle rencontre dans les 10 jours qui suivent afin d’évaluer l’application du protocole d’accord et de voir les points non encore résolus ».

Mais le gouvernement tarde toujours à convoquer cette réunion très attendue par les enseignants. « Nous sommes au regret de constater que 25 jours après cette réunion, aucune suite n’a été donnée alors que l’effet financier pour le compte des 2 milliards promis pour l’année 2019 devrait se faire sentir sur les salaires des enseignants à partir du mois de janvier 2019 », indique la lettre.

Et de préciser : « Cette situation déplorable risque de porter un coup à la confiance qui commençait à s’installer entre les acteurs que nous sommes et de mettre à mal la sérénité que nous avons tous fait l’effort de créer, de maintenir et de préserver jusqu’ici dans le secteur éducatif de notre pays ».

La CSET dit avoir respecté sa part du contrat et a été aussi patiente jusqu’à ce jour. Elle met en garde le gouvernement qu’« elle ne saura répondre aux désagréments éventuels pouvant survenir dans les prochains jours dans ce secteur ».

Nicolas