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Politique et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
La question du Sahara, la réforme de l'enseignement, la problématique du chômage et les principales questions inscrites à l'agenda de l'exécutif figurent parmi les sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.
+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la deuxième table ronde sur le Sahara aura lieu les 21 et 22 mars à Genève et l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, l’ancien président allemand Horst Köhler, y a invité les parties concernées: le Maroc, l’Algérie, le Polisario et la Mauritanie. L’émissaire onusien a auparavant rencontré les quatre parties en préparation de cette deuxième table ronde.

Selon le quotidien, l’ordre du jour choisi par Horst Köhler, avec l’appui du Conseil de sécurité, a été élaboré afin de prendre en compte l’environnement régional et le développement en corrélation avec la stabilité dans la région. C’est d’ailleurs, note le journal, sur instigation des puissances mondiales que ce thème a été choisi. Ce qui n’est pas pour plaire au Polisario qui, comptant sur l’appui de l’Algérie, a tenu à éviter ce genre de thématiques.

Cette table ronde, poursuit le journal, est organisée alors que la région connaît des changements profonds. C’est ainsi que l’Algérie est en pleine gestation, traversant un moment historique, ce qui n’est pas sans avoir un impact direct sur la question du Sahara. La direction du Polisario, elle-même, fait face à une opposition qui va en grandissant tout en gagnant en puissance, dont les ramifications vont jusqu’à la tête du Front. En même temps, ajoute la publication, l’Union européenne vient de trancher la question des « ressources naturelles », neutralisant l’une des dernières cartes que brandissait le Polisario.

Abordant la réforme de l’enseignement, la +Vie éco+ affirme que bien que le contexte et les causes de la crise des enseignants stagiaires de 2015-2016 et de celle des enseignants contractuels diffèrent sur certains points, toutes les deux sont riches en enseignements.

Il s’avère que le politique et le gouvernement n’ont pas réussi à convaincre, et quand bien même leurs arguments seraient valables, la manière de mener les discussions ne suit pas toujours, relève l’hebdomadaire.

Commentant la solution proposée par le gouvernement, qui consiste à créer une fonction publique régionale dans le domaine de l’éducation pour résoudre la crise des professeurs contractuels, +Challenge+ souligne que cette mesure n'est pas une priorité au regard des déficits cumulés dans beaucoup de composantes du système et qui sont hautement prioritaires comme la formation des enseignants et l'édification des infrastructures éducatives.

Se cacher derrière la difficulté macroéconomique pour maquiller le poids des salaires dans le budget général est un leurre. Au contraire, l'augmentation du nombre de fonctionnaires de l'éducation constitue un oxygène pour le régime des pensions civiles et surtout un facteur de stabilité pour celui à qui on a confié la formation des générations futures, soutient-il.

Revenant sur la problématique du chômage au Maroc, +Finances News Hebdo+ indique que le gouvernement a montré son incapacité à résorber un chômage structurel, malgré toutes les mesures mises en branle, le taux de chômage au niveau national s’étant établi à 9,8% en 2018.

En 2018, les taux de chômage les plus élevés sont observés parmi les femmes (14%), les diplômés (17,1%) et les jeunes âgés de 15 à 26 ans (26%). Ces chiffres devraient donc interpeller le gouvernement sur la pertinence des politiques publiques et sur les dispositifs et mécanismes en place pouvant permettre au secteur privé d’agir efficacement sur l’employabilité, estime-t-il.

+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ indique que plusieurs questions très importantes sont sur l'agenda de l'exécutif, sans que l'on puisse avoir un vrai débat dessus, ni au niveau du parlement, ni sur la place publique.

La solution trouvée au conflit des contractuels de l’éducation nationale, les systèmes de retraite et le modèle de développement, entre autres, doivent faire l’objet d’un débat national, estime le journal, notant que cette absence de débat handicape la construction démocratique en renforçant le désintérêt et la défiance vis-à-vis de la classe partisane.

+Le Temps+ écrit que la compagnie nationale Royal Air Maroc a décidé, en début de semaine, de clouer au sol son appareil moyen-courrier Boeing « 737 MAX », le seul exemplaire de ce type, pour l’instant, qu’elle exploite dans sa flotte.

Non seulement Royal Air Maroc a bien fait, mais devait le faire sans hésiter, compte tenu du contexte tragique que l’on connaît, notamment la mort de 157 passagers et membres d'équipage à bord d'un avion Boeing «737 MAX» d'Ethiopian Airlines, qui assurait une liaison Addis Abeba-Nairobi (Kenya), estime le journal.

Et contrairement aux rumeurs qui fleurissent périodiquement par-ci par-là, la qualité de la maintenance est excellente chez la compagnie aérienne nationale et sa rigueur en matière de sécurité de la flotte et des passagers est reconnue même à l’international, estime-t-il.

+Al Massae+ informe que l'heure légale GMT+1, imposée par le gouvernement, refait surface. La Cour constitutionnelle vient de se prononcer sur le débat, qui avait été soulevé sur le caractère juridique du décret prévoyant ce changement d’heure. Ainsi la Cour constitutionnelle a estimé que les dispositions de ce décret n’entrent pas dans le domaine législatif, mais relèvent des compétences du pouvoir réglementaire.