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Economie et commémoration en vedette dans la presse congolaise

République du Congo - Societe
L’aide en vue du Programme alimentaire mondial (Pam) en faveur du Congo, la commémoration des 42 ans de la mort du troisième président Marien NGouabi et la perspective de la croissance économique du pays, selon la BEAC, sont les sujets les plus en vue de la presse congolaise reçue mardi à APA.
« Sécurité alimentaire : le PAM s’engage à aider le Congo », titre le bihebdomadaire La semaine africaine, rappelant que cet engagement a été pris par Mme Lola Castro, directrice régionale du Programme alimentaire mondial (PAM), le 15 mars dernier à Brazzaville, lors des échanges qu’elle a eus avec le vice-président de l’Assemblée nationale congolaise, Roland Bouiti–Viaudo.

Pour leur part, Les Dépêches de Brazzaville font un clin d’œil à l’économie congolaise qui va en 2019 connaitre un « léger repli de sa croissance ». En effet, le journal rapporte que « selon les projections de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), le taux de croissance nationale est estimé à 1,2% du produit intérieur brut(PIB) en 2019 contre 1,9% en 2018 ».

Sur la commémoration de la disparition Marien NGouabi, assassiné le 18 mars 1977, les journaux n’ont pas été en reste en faisant de gros titres sur le défunt troisième président du Congo.

« In memoriam : il y a 42 ans, le président Marien NGouabi a été assassiné », titre Le Patriote, revenant sur la journée du 18 mars 1977 qui fut tragique. « Marien NGouabi, âgé de 38 ans, a été tué un vendredi 18 mars 1977 à 14h 30 et jusqu’à ce jour les vrais assaillants ne sont pas connus », rappelle le journal qui souligne par ailleurs que la mort de Marien NGouabi a bouleversé la marche du pays.

En outre, renchérit le quotidien, « les membres du gouvernement et du parti congolais du travail (PCT), que Marien NGouabi avait créé en 1968, ont en mémoire de Marien NGouabi déposé une gerbe de fleurs au mausolée qui porte son nom à Brazzaville. »

« L’homme avait une vision réelle de la réalité congolaise, puisque tout ce qu’il a décrié comme le tribalisme, la soif du pouvoir, gabegie ; maux qui freinent le développement du pays sont toujours actuels », indique le journal Epanza–Makita, publiant à l’appui quelques extraits des discours de Marien NGouabi.