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Fermeture des églises : Rencontre d’échanges entre le syndicat des pasteurs et la Police des cultes

Togo - Societe
Ce jeudi, le Syndicat des pasteurs We are one du Togo (SYNPAWAOTO), et le Directeur de la police des cultes, Bédiani Belei se sont entretenus sur la récente fermeture d’une dizaine d’églises à Lomé par la police des cultes, suite à des plaintes des riverains et des enquêtes menées par cet organe.
Selon les explications du chef d’escadron de la police des cultes, « ces fermetures, loin d’être une activité de répression, sont une œuvre de salubrité publique ». Ces fermetures, a-t-il fait savoir, se poursuivront sur l’ensemble du territoire en vue d’assainir le secteur et soulager les populations qui continuent de souffrir des nuisances sonores occasionnées par ces églises

Adressant un mémorandum au ministère l’Administration territoriale, le Syndicat des pasteurs We are one du Togo, lors de la rencontre avec sieur Bédiani Belei, a cherché à comprendre les motifs qui ont conduit à la fermeture provisoire de ces églises.

« Les églises qui sont fermées ne sont pas membres de notre syndicat. C’est pour voir les motifs sur lesquels la police des cultes s’est basée pour fermer provisoirement ces lieux de culte. Il nous a expliqué qu’ils ne se sont pas levés du jour au lendemain pour procéder à la fermeture de ces églises. Il y a d’abord eu des plaintes des riverains, suivies de plusieurs tentatives pour raisonner, mais les pasteurs des églises concernées n’ont pas obtempéré », a confié le révérend Dominique Koffi Totcha, Secrétaire général du SYNAPAWAOTO.

Il a ensuite ajouté qu’il serait difficile que ces lieux de cultes ouvrent à nouveau leurs portes puisqu’ils ne disposent pas d’autorisation administrative.

Par ailleurs, le Secrétaire général de SYNAPAWAOTO indique qu'il y a des intrus parmi eux. Ce qui justifie la présence des escrocs dans le corps pastoral au Togo. « Des faux se sont infiltrés et font du n’importe quoi. Ils ne sont pas appelés, mais ils se mettent dans l’habit pastoral pour escroquer. Celui qui a reçu un appel de Dieu ne peut pas escroquer », a-t-il dénoncé.

Le syndicat a donc assuré Bédiani Belei, le directeur de la police des cultes, de son engagement à poursuivre les missions de sensibilisation au sein du syndicat et à l’endroit des "hommes de Dieu".

Nicolas