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Antoine Folly : « Aucun parti politique ne peut gagner tout seul le combat contre le pouvoir »

Togo - Politique
La Coalition des 14 partis de l’opposition traverse une très mauvaise passe, les partis membres du regroupement y vont en rang dispersé face aux nombreuses divergences grandissantes au sein de cette coalition. Le dernier départ est celui de l'Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre le week-end dernier. Elle s’est retiré de ce regroupement sensé combattre le pouvoir en place à travers l’unicité d’action.
Pour Antoine Folly, Président de l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo), parti qui demeure membre de la Coalition des 14, la situation que traverse le groupe était prévisible en raison des divergences d’opinions en ce qui concerne la lutte, surtout le fait que le regroupement n’ait pas atteint les objectifs qu’il s’est fixé.

Il pense que les problèmes que rencontre actuellement la coalition ne sont pas liés ni à la non-participation aux dernières législatives, ni au problème financier, mais à des ressentiments et de frustrations.

« Ce n’est pas facile de parvenir rapidement au consensus. Parfois, des gens qui ne sont pas d’accord sur telle ou telle orientation se plient quand même sur ce que décide la majorité, mais ils ne le font pas sans ressentir de la frustration », a confié Antoine Folly lors d’une intervention sur une chaîne locale.

Et d’ajouter : « Il y a des partis au sein de la coalition qui disaient que ce qu’il faut, c’est la démission du chef de l’Etat, ensuite l’organisation d’une transition et des élections. D’autres disent que cette option n’est pas réaliste. Pour eux, il vaut mieux faire le dialogue pour organiser une transition et ensuite des élections. Il y en a d’autres qui exigeaient qu’on s’organise pour aller aux élections. Pour eux, quand on gagne les élections, on organise une transition pour aller à d’autres élections ».

Faisant d’une pierre deux coups lors de son intervention, l’acteur politique a abordé le sujet des deux partis politiques Comité d’action pour le renouveau (CAR), et l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), membre de la coalition des 14 qui ont fait leur entrée à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) la semaine dernière. Il éprouve des regrets par rapport au fait que le parti ADDI n’ait pas tenu informé à temps le groupe d’une ouverture qui permettrait à la coalition d’être présente au sein de la CENI.

Eu égard à tout cela, le politique estime que l’épreuve que traverse la Coalition des 14 est une bonne chose, parce que « cela va permettre de clarifier les positions. Si les gens se retrouvent, ils sauront sur quoi ils doivent se retrouver. Cette clarification est aujourd’hui nécessaire », a-t-il justifié.

Nicolas