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Revue de presse du lundi 1er avril 2019

Togo -
A la Une : le retour empêché de François Boko, la C14 et les raisons du départ de l’ANC, Claude Le Roy et le flou autour de son maintien ou non à la tête des Éperviers.
Le retour raté de François Akila Esso Boko, le tout dernier ministre de l’Intérieur sous feu Gnassingbé Eyadéma

C’est Courrier de la République qui en parle : « Retour au bercail manqué de François Boko : Le grain de sable dans la machine de l’exilé ».

« Ce devrait être le grand retour après 14 ans passés en dehors de son pays natal. Mais, tout a connu un grand flop avec ce voyage retour qui s’est arrêté dans le hall d’embarquement de Roissy Charles de Gaule. Et pourtant ! Tout avait été fait avec des assurances, dit-on, données pour que tout se fasse sans anicroches. (…) D’après des sources dignes de foi, la France aurait constaté la faute, le faux pas fait par monsieur François Boko pour aider ceux qui ne voulaient pas son retour trop médiatisé. En effet, les autorités françaises auraient mal vu le voyage américain du célèbre exilé pour aller signifier son désir de regagner le Togo au congrès et autres. (…) Plus de 14 après, Boko a goûté à une forte dose d’humiliation, annoncer à cor et à cri ce retour qui qui ne fut pas un, est un revers. (…) », relève le journal.

Les raisons du départ prématurée de l’ANC de la Coalition des 14 partis de l’opposition

« C14 : Faure Gnassingbé/ opposition, les secrets de la rencontre qui précipita le départ de l’ANC », affiche le quotidien Liberté en sa Une.

« Initiée à l’unanimité des 9 partis encore membres de la coalition à l’époque, la rencontre du 20 mars aura été bien préparée par les délégués ainsi que Faure Gnassingbé lui-même. Mais elle aura aussi précipité le départ de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) de la C14. Les-à-côtés d’une audience qui devrait être suivie d’autres dans les prochains mois ». Lire l’article complet dans les colonnes du journal Liberté.

Claude Marie François Le Roy et son obsession à rester à la tête de la sélection togolaise malgré son bilan insatisfaisant

« Résistance du technicien français à la tête des Éperviers du Togo : Claude Le Roy ou le déshonneur d’un vieux de 71 ans », pointe le bihebdomadaire Le Correcteur.

« Il y a visiblement de gens dont le sens de l’honneur et de la dignité n’existe pas. L’entraineur français de football Claude Le Roy est un cas. Après la cinglante défaite (1-4) du Togo face à l’Algérie au stade municipal de Lomé, le 18 novembre 2018, le technicien avait déclaré clairement : "Je suis abîmé par cette défaite. Le jour que vous me verrez démissionner n’est pas encore arrivé. Avec le Congo, je me suis qualifié à la dernière journée, je le ferai pour le Togo. Je le répète on va se qualifier au Bénin. Si on ne passe pas en mars contre le Bénin, ce sera la fin de mon aventure au Togo" », rappelle le journal.

« Malheureusement, le 24 mars à Cotonou, le Togo a été éliminé (1-2) par le Bénin. Étant en fin de contrat et par rapport à la parole donnée, le sélectionneur du Togo Le Roy devrait s’en aller sans embages. Mais depuis une semaine, le vieillard de 71 ans tourne en casaque. (…) Il se susurre qu’il avait prolongé son contrat et chercherait à finir sa vieille carrière au Togo finalement sur les ruines de football togolais. L’appel à manifester du Mouvement Martin Luther King le 06 avril à Lomé pour exiger son départ immédiat montre l’exaspération des Togolais face à un technicien incompétent et dépassé. (…) », écrit le journal.

Edem A.