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Francis Ekon : « Une des façons de faire en sorte que ce peuple puisse revoir son orientation, c’est une meilleure redistribution de la richesse nationale »

Togo - Politique
Afin d’aider les jeunes des préfectures de Binah, Kozah, Dankpen, Kloto, Agou, Yoto, Avé et du Grand-Lomé à mieux cerner les enjeux autour de la décentralisation à l’approche des élections locales qui s’annoncent, le leader du parti Convergence patriotique panafricaine (CPP), Francis Ekon et ses collaborateurs ont initié une formation qui a été assurée par Ouro-Bossi Tchakondo, un expert en décentralisation et en développement local à l’endroit des jeunes, des partis politiques et des organisations de la société civile.
« Nous avons toujours organisé des formations qui sont ouvertes mêmes aux jeunes des autres partis politiques ou de la société civile. C’est ce que nous faisons encore aujourd’hui. Depuis des décennies, il n’y a pas eu d’organisation d’élections locales. Les jeunes universitaires qui sont aujourd’hui avec nous ne savent pas de quoi ils retournent lorsqu’on parle de la municipalité et de la gestion des préfectures etc…Une fois sorti de cette formation, ces jeunes seront capables d’aller expliquer à leurs semblables la décentralisation », a confié Francis Ekon, président du CPP.

On pourrait croire que l’acteur politique et son parti se préparent pour les élections locales, mais il assure que cette initiative n’émane pas des intérêts partisans et personnels. Pour lui, le dialogue sera plus facile si les jeunes sont formés.

« Il est vrai que le Togo traverse une période où il n’y a pas d’entente en matière des élections. Je veux dire à ceux qui disent que nous nous préparons déjà pour les locales, d’être positifs. Lorsque l’on transmet une connaissance à une personne, on aide le pays à évoluer. Ce n’est pas pour nos intérêts particuliers et personnels que nous faisons certaines choses. Formons nos jeunes et le dialogue sera plus facile », a-t-il indiqué.

Abordant l’actualité politique au Togo, le premier responsable du CPP estime que toutes les manifestations faites depuis 1990 n’ont rien changé. Il regrette que l’opposition ait boycotté les législatives du 20 décembre dernier, laissant le parti au pouvoir se représenter majoritairement à la législature.

« Nous disons une seule chose aujourd’hui, il faut aimer ce pays. La chaise du président de la République est seule et au-delà de ce fauteuil, les Togolais doivent pouvoir s’entendre. Toutes les marches que nous faisons depuis 1990 n’ont rien changé. Nous venons de faire des élections (les législatives de décembre 2018, ndlr) qui pratiquement nous ont fait faire une marche arrière de plus de 30 ans parce qu’une forte partie de l’opposition n’a pas participé à ces élections et un seul parti politique se trouve très majoritairement représenté à l’Assemblée nationale », a déploré le président du parti.

Et d’ajouter : « si les jeunes marchent, c’est en fait qu’au-delà de la politique, ils ont des problèmes de subsistance ».

Il invite le pouvoir à faire une meilleure distribution de la richesse nationale, favoriser de l’emploi aux jeunes de sorte que le peuple togolais puisse revoir son orientation car dit-il, « un jeune occupé et qui a du travail à rendre, acceptera difficilement de répondre à un appel à manifester ».

Nicolas