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Finance et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les assises de la fiscalité, la lutte contre le terrorisme, le mouvement syndical au Maroc, la formation professionnelle initiale et la Charte de l'investissement sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.
+Le Matin+ souligne que la troisième édition des Assises nationales sur la fiscalité a permis de placer haut la barre pour opérer une réforme fiscale audacieuse. Une réforme dépositaire d'espoirs qui dépassent la simple quête de l’équité fiscale, car en toile de fond, c’est tout le système socio-économique du pays qu’il faut considérer.

Le nouveau modèle de développement à l’étude est tributaire de cette grande réforme fiscale que tout le monde attend et vice versa. La question a été examinée sous toutes les coutures avec un débat relevé, des idées, des pistes, une programmation et même des engagements.

Dans le même sillage, +Al Alam+ se fait l’écho de l’allocution de Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des finances à l’ouverture de ces Assises et dans laquelle il a appelé à une contribution « juste » et « équitable » des professions libérales et du grand commerce et ce, à travers un élargissement de l'assiette fiscale.

Selon l’argentier du Royaume, 73% des recettes proviennent de l’IR sur salaire, précisant que le coût annuel global du dispositif incitatif fiscal actuel est estimé à environ 30 milliards de dirhams, soit près de 2,5% du PIB. Un référentiel des prix de l’immobilier sera adopté et lancé à Casablanca, avant de le généraliser au fur et à mesure, a indiqué le ministre, notant que ce dispositif sera mis à jour chaque 6 mois en fonction du marché de l’immobilier.

En matièrec de lutte contre le terrorisme, +L’Opinion+ rapporte que le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) a annoncé avoir démantelé une cellule terroriste composée de huit extrémistes s'activant dans la ville de Tanger, dont le frère de deux combattants dans les rangs de « Daech » sur la scène syro-irakienne.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des efforts visant à faire face aux menaces terroristes liées à l'organisation dite « Etat islamique », a permis la saisie d’appareils électroniques, d’armes blanches, d'un morceau de tissu noir symbole de "Daech", d’uniformes paramilitaires, en plus de deux arcs de tir subaquatique.

Évoquant le déclin du mouvement syndical au Maroc, +le Reporter+ estime que la première cause de l'affaiblissement des syndicats n'est autre que leur émiettement, souvent dû à un «saucissonnage» que ne justifient ni un référentiel différent, ni une base de militants plus large, mais juste « l'égo de chefs ».

Le Maroc se retrouve aujourd'hui avec un peu moins d'une trentaine de syndicats, dont beaucoup n'ont aucune représentativité, et donc aucune utilité, constate l’hebdomadaire, expliquant que les causes de la déroute des syndicats tiennent aussi à ce que ces derniers se soient éloignés de leur mission première qui, au lieu de se laisser entraîner dans la politique politicienne et la compétition médiatique, est de se mettre exclusivement au service de la classe ouvrière.

+La Vie éco+ affirme que la formation professionnelle initiale est devenue « une fabrique à chômeurs », alors qu'elle était conçue pour être une solution alternative pour l'accès des jeunes à l'emploi.

L'accumulation de problèmes auxquels est confronté le Maroc, tels que le chômage des jeunes, la formation, la difficulté à se projeter dans l'avenir et les inégalités sociales, auraient dû amener les gouvernements successifs à réagir promptement, mais « aucun n'a prêté une oreille attentive aux signaux d'alerte », déplore la publication.

+Challenge+ souligne que le projet de la nouvelle charte des investissements, adopté en juillet 2016, présente déjà des éléments positifs prometteurs, notamment des stratégies sectorielles et régionales et une vision claire dans le domaine de la création d'emplois, de l'amélioration des services publics et privés des citoyens avec une ouverture sur les nouvelles technologies.

Après trois années de gestation et de va-et-vient entre départements ministériels, les attentes du milieu des affaires sont grandes de voir enfin aboutir ce chantier prioritaire sur lequel le progrès économique du Royaume compte énormément. Mais, avec ces hésitations à acter la promulgation de ce projet de charte des investissements, reporté à maintes reprises, l'on se demande s'il serait victime de ses grandes ambitions, estime-t-il.

Toutefois, le blocage ne réside non pas dans les lois, mais plutôt dans l'incapacité de ces mêmes lois à accompagner les nouvelles réalités économiques, l'incompatibilité des procédures juridiques, les difficultés de financement et de recouvrement des dettes, constate-t-il.