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Johannes Bavon : 'Le mandat présidentiel n'est pas limité dans la nouvelle constitution'

Togo - Politique
Le débat se poursuit autour de la "forfaiture" commise nuitamment le 8 mai dernier dans le temple chinois qui sert de l'Assemblée de nationale pour les "nommés" de la VIe législature.
Reçu lundi dans l'émission Audi-Actu sur la radio Victoire FM, Pasteur Johannes Bavon du Front des Architectes pour la République (FAR) a encore soulevé quelques anomalies dans les réformes opérées, il y a de cela une semaine, par les députés de la nouvelle "Assemblée nationale UNIRcolore".

Pour l'homme de Dieu, la révision constitutionnelle et institutionnelle ne garantit en rien une alternance politique au Togo, contrairement à ce que les députés qui se réclament de l'opposition et ceux de la mouvance présidentielle veulent faire croire aux Togolais. Il soutient que l’article 59, tel que formulé, est incomplet.

« Lorsque nous considérons les faits et les situations que d’autres traversent, ce n’est pas pour rien qu’il y a des dispositions qui verrouillent la limitation de mandats et la rendent tangible dans le temps. Le parallèle de l’article 59 de la constitution togolaise en Guinée est l’article 154 de la constitution de ce pays qui consacre qu’un certain nombre de choses, dont la limitation des mandats, ne peuvent faire l’objet de révision. Cela veut dire qu’il n’y a pas de moyen par lequel cette limitation peut tomber... Mais dans notre cas d'espèce, il clair que le mandat présidentiel n'est pas limité », a-t-il expliqué.

La limitation de mandats, telle que formulée, permet à l’actuel chef de l’Etat de briguer 2 autres mandats, « même si nous ne le souhaitons pas », a-t-il précisé.

Le président du FAR est également revenu sur le fameux article 75 qui consacre une immunité à vie au Président de la République. Selon lui, cet article pose problème quand on sait que dans l'article 13 de la même constitution, le chef de l'Etat est garant de la liberté et des droits de ses citoyens. Et celui qui est censé protéger ses concitoyens, doit répondre de ses propres actes.

En somme, poursuit Johannes Bavon, le texte voté à l'hémicycle mercredi dernier contraste avec la politique de paix et de sérénité que prône le gouvernement de Faure Gnassingbé.

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Godfrey Akpa