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Un député saisit l’Assemblée nationale sur la mort d’un enfant par noyade dans un bassin de rétention d’eau.

Togo - Societe
Si le député Abass Kabou a choisi de porter ce drame à la connaissance de ses collègues à l'hémicycle ce jeudi lors de leur séance plénière, c’est parce qu’il a voulu interpeller « la représentation nationale » sur la nécessité de mettre à disposition du corps des sapeurs-pompiers des » moyens adéquats » afin d’éviter ce genre de situation. Car selon le député, l’enfant pourrait être sauvé si les pompiers étaient arrivés sur les lieux, bien équipés.
Dans la journée de mercredi 5 juin, un jeune nommé Jonathan âgé de 17 ans, accompagné d’un de ses frères, ont voulu s’offrir des poissons frais dans le bassin de rétention d’eau située près de la pharmacie « Les orchidées », dans le quartier Agoè Leo 2000 à Lomé. Mais le jeune Jonathan, par manque d’attention, aurait fait une chute dans le bassin. Le corps sans vie du gamin sera repêché le jour suivant sous les regards des riverains saisis par une vive compassion.

« On voyait tous le petit se débattre, mais personne n’avait le courage de plonger dans ces eaux puantes. Le jeune a fini par se noyer et disparaître dans l’eau. Les sapeurs-pompiers n’ont pas mis du temps pour arriver. Ils étaient 8 éléments à être sur les lieux et parmi eux, il y avait un seul qu’on appelait dans leur jargon un dragueur. On a dû mettre une sangle et des cordes autour de la hanche de ce monsieur. Il est descendu dans l’eau pour évaluer la profondeur et chercher l’enfant. Il n’avait même pas de lunettes de plongeur », a confié le président du Mouvement des républicains centristes.

Il a poursuivi : « Il nous a expliqué que c’est avec ses pieds qu’il cherchait dans l’eau parce qu’il ne pouvait ouvrir les yeux dans ces eaux au risque de les abîmer ».

Dans son intervention, le politique a laissé entendre que « les sapeurs-pompiers quittaient les lieux vers 18h30 sans toujours retrouver le corps le même jour ». Le corps du jeune sera retrouvé à la surface de l’eau de lendemain.

« Cette situation peut arriver à tout le monde, même aux députés. Il est donc nécessaire que la représentation nationale pense à comment elle doit œuvrer pour que le corps des sapeurs-pompiers puisse disposer des moyens adéquats afin qu’une situation aussi désastreuse ne se reproduise », a-t-il conclu devant l’Assemblée nationale.

Nicolas