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Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux exportations de produits agro-alimentaires, au soutien à l’économie verte, aux Marocains tués dans le raid contre un centre pour migrants à l’Est de Tripoli, à l’opération d’enregistrement des éleveurs des ovins et des bovins à l’ONSSA et à la sortie prématurée du Maroc de la CAN-2019 en Egypte.
+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les exportations des produits agroalimentaires sont en hausse de 93% entre 2010 et 2018. Elles sont passées d’une valeur de 29,3 milliards de DH en 2010 à 57,3 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) en 2018. Cette croissance place le secteur en deuxième position des sources de devises pour le pays.

Les exportations de produits agroalimentaires sont en hausse de 93% entre 2010 et 2018. Elles sont passées d’une valeur de 29,3 milliards DH en 2010 à 57,3 milliards DH en 2018 enregistrant une différence de 28 milliards de dirhams, si l’on se rapporte aux chiffres récemment dévoilés lors du conseil d’administration du Morocco Foodex..

Cette croissance dans le vert place le secteur en deuxième position des sources de devises pour le pays. Il en ressort une part d’environ 21 % par rapport aux exportations totales du Maroc. Plus représentative, la balance commerciale affiche un excédent depuis les deux dernières années. Dans cet élan, il est prévu que cette tendance se maintienne dans les années à venir.

Les exportations des produits agroalimentaires ont atteint 2,6 millions de tonnes durant la campagne 2018-2019 à fin mai, enregistrant une hausse de 9% comparé à la campagne précédente. Parmi les produits phares à l’exportation cette année, la pomme de terre marque la tendance avec 53,9 KT. Elle enregistre un volume d’exportation 17,4 fois plus important que la campagne précédente.

+L’Economiste+ souligne que le Maroc peut compter sur le soutien des bailleurs de fonds internationaux qui sont mobilisés pour apporter leur soutien aux projets verts.

Selon la publication, la BERD, l’AFD, la BEI, KFW, Green climate Fund et la SFI font partie de ces établissements qui soutiennent fortement les projets verts, à travers des financements directs ou indirects.

Il n’empêche que malgré cette mobilisation, l’accès aux sources de financement n’est pas toujours facile. Comme le souligne la publication, ceux qui y ont accès réussissent souvent leurs projets d’efficacité énergétique alors que d’autres pas.

Selon la même source, il y aurait actuellement 260 projets ayant pu bénéficier de soutien financier de la part d’institutions internationales, dont la Banque mondiale à travers la SFI. Cette dernière a d’ailleurs lancé un programme dédié, dénommé «Green Business Booster». Il s’agit là d’un outil de levée de fonds qui cible les technologies propres.


Pour sa part, ajoute le journal, la BERD intervient sur le marché du « vert » depuis 2012 déjà avec des financements totalisant plus de 1,8 milliard d’euros. Près de 14% de ces financements sont dédiés à l’énergie au Maroc. D’autres établissements, comme le Centre de financement et de transfert de technologie climatiques, contribuent également au développement du secteur. Celui-ci a, par exemple, lancé un programme visant à subventionner à hauteur de 25% du coût des technologies utilisées dans le cadre de ce genre de projet.

+L’Opinion + fait savoir que 7 Marocains ont été tués, huit blessés et trois autres sont portés-disparus dans la frappe aérienne de la semaine dernière contre un centre de migrants à Tajoura (11 km à l’est de Tripoli), a annoncé le Consulat général du Maroc à Tunis, cité par la publication.

Les contacts entrepris avec les autorités libyennes à Tripoli et la représentation diplomatique libyenne à Rabat ont permis de croiser un certain nombre d’informations et d’aboutir à un premier bilan préliminaire faisant état de sept morts, huit blessés et trois portés-disparus parmi les 18 Marocains présents au centre lors de cette frappe aérienne, a précisé le Consulat dans un communiqué.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a fait état d’une adhésion massive cette année des éleveurs engraisseurs pour l’enregistrement auprès des services vétérinaires de l’Office.

Le nombre des éleveurs enregistrés a atteint 223.000, contre 138.000 l’année dernière, soit une évolution de 62%, indique l’ONSSA dans un communiqué publiée à l’issue de son conseil d’administration.

En outre, ce dernier a appuyé la décision de l’ONSSA relative à la suspension de l’inspection vétérinaire dans les abattoirs qui ne disposent pas des conditions nécessaires de la sécurité sanitaire, les membres du conseil ont exprimé leur soutien total à l’office pour appréhender fermement ce chantier.

+Al Akhbar+ tente d’explorer les mystères de la défaite de la sélection marocaine de football face au Bénin en huitièmes de finale de la CAN-2019 en Etgypte, dont le principal responsable n’est autre que le coach du onze national, Hervé Renard.

Le technicien français a été incapable de trouver la solution tactique face à la défense hermétique du Bénin devant les vagues d’attaques des Marocains. Pourtant le match d’ouverture contre la Nambie a été une répétition grandeur nature dont les enseignements n’ont pas été retenus.

En plus de la solidité défensive de l'adversaire, les Lions souffraient d’un

problème structurel dû à l’absence d’une ligne offensive claire, avec des joueurs capables de porter le danger et concrétiser des occasions. Résultat: trois buts seulement marqués en quatre matchs, et un 4e but offert contre son camp par un Namibien.

L’un des maillons faibles de la sélection s’appelle Hakim Ziyech, dont le mental n’a pas été au beau fixe. Depuis le début de la compétition, Ziyech a montré des signes de nervosité et de manque de confiance, ce qui laisse dire au quotidien que l’absence d’un coaching mental a privé les Lions d’un soutien de grande importance.

L’autre grief reproché à Renard réside dans son obstination à utiliser le même effectif sans chercher à se renouveler et s’ouvrir sur d’autres joueurs de la Botola, comme Mohcine Yajour ou Walid El Karti, qui auraient pu apporter un plus dans l’attaque des Lions.

Enfin, les joueurs se sont vus dans le rôle de futurs champions d’Afrique et la communication de la FRMF a alimenté ce rêve chez les Marocains après le sans-faute du premier tour. Au final, le Bénin a dévoilé les limites tactiques de Renard et les fragilités des Lions de l’Atlas, faussement donnés favoris pour remporter le titre.