Le rapport du ministère de la Sécurité et de la protection civile sur la criminalité à Lomé et à l’intérieur du pays
« Ce rapport semestriel relève 40 cas de braquage pour 4 morts, 18 blessés et une somme totale de 142 millions de FCFA et 5 cas déjoués. Le bilan fait également état de 32 vols à main armée dont 04 déjoués, mais qui ont causé tout de même 06 blessés avec 4 millions de FCFA dérobés, en augmentation par rapport à l’année précédente à la même période. Le rapport déplore par ailleurs une soixante de cas d’assassinat, 8 cambriolages », relève ce matin l’hebdomadaire Le Canard Indépendant.
Et d’ajouter : « En outre 8 cas d’assassinats ont été comptabilisés dans la préfecture du Golfe, 2 cas dans la préfecture de Tchaoudjo et les préfectures d’Anié, de Yoto, d’Agou, d’Ogou, Kpélé, et de Zio comptent chacun un cas et 1 cas d’infanticide dans Agou, Cinkassé et Agoè-Nyivé ».
Par ailleurs le journal indique qu’une autre forme de criminalité est relevée dans le rapport ministère de la Sécurité et de la protection civile, « des enlèvements suivis de demande de rançon ». « La communauté Peuhl est plus ciblée », précise Le Canard Indépendant.
« Depuis 5 ans, la criminalité violente prend des proportions énormes au Togo. (…) Ce qui vire le pays dans le rouge sur le plan sûreté », constate le journal.
Encore un braquage ces dernières 24 heures
« Les braqueurs ont encore opéré. Ce jeudi 11 juillet 2019 entre 3h et 4h du matin, un nouveau braquage a eu lieu, non plus à Lomé, mais à Kpomé, sur la route de Vogan », relève le quotidien Liberté.
Des propos recueillis par le journal, « la victime a été prise dans un guet-apens tendu par des malfrats qui s’étaient déguisés en des éléments des forces de sécurité et barricadé la route ».
A la Une de la presse également, l’inondation à Agbalépédo et le cri de cœur de Fovi Katakou, un activiste togolais
« Tout près du carrefour GTA, au niveau des rails, le long des pavés, seulement à quelques encablures du nouveau palais présidentiel, nous sommes donc à Agbalépédo, au cœur de Lomé, la capitale du Togo (celle qu’on appelait Lomé la belle). Là-bas, le quotidien devient un calvaire révoltant pendant les saisons pluvieuses. Une image repoussante que seules les caméras de ces fameux photojournalistes (spécialisés à réduire la capitale aux palais des congrès et à l’hôtel 2 Février) ne capturent pas. Depuis plusieurs mois, les riverains de ce quartier ont les pieds dans l’eau stagnante (…) », écrit ce matin le bihebdomadaire L’Alternative.
« Vêtu de son traditionnel T.Shirt à l’effigie du mouvement citoyen NUBUEKE, assis dans son fauteuil roulant, sur une planche flottante à la surface d’un étang d’eau, Fovi Katakou est allé avec son équipe faire l’amère expérience de cette zone inondée qui relève le triste visage de l’héritage que la gouvernance du régime Rpt/unir laisse pour la postérité ». Article intégral à lire dans les colonnes du journal.
Edem A.
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