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Economie, diplomatie, social et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le projet de loi cadre sur l'enseignement, les percées de la diplomatie marocaine, les performances de l'OCP, les moyens d’absorber le chômage des jeunes, la grille des salaires des employés dans le public et le privé et les recettes de la CAF au titre de la CAN-2019.
+Le Temps+ revient sur le projet de loi cadre sur l'enseignement voté par la Commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants. « C'est une réforme actée. Au forceps, mais elle passe ! », dit-il.

« Ses enjeux sont énormes. Son importance, tout autant. Non pas seulement pour l’actuelle génération, mais encore plus pour celles à venir puisque l'esprit de toute cette dynamique est de rénover le système de l'enseignement, de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique dans le pays », explique le journal.

Il s’agit de « garantir l'équité, l'égalité des chances, la qualité et la promotion de l'individu, ainsi que le progrès de la société et sa durabilité», poursuit l'hebdomadaire.

Même son de cloche chez +Finances News Hebdo+ qui écrit que la « généralisation d'un enseignement intégré pour tous les enfants sans discrimination, enseignement primaire obligatoire, discrimination positive pour les enfants dans les milieux ruraux et périurbains, lutte contre l'abandon scolaire, éradication de l'analphabétisme, enseignement des matières scientifiques en langues étrangères..., sont autant de leviers autour desquels est construit ce projet de loi-cadre afin d'ériger un système éducatif plus qualitatif et plus performant ».

En revanche, ajoute-t-il, dans ce projet de loi-cadre, il y a une grosse pomme de discorde : il s'agit de l'enseignement des matières scientifiques en langues étrangères, particulièrement en français.

« Pour autant, la réforme du système éducatif ne doit pas être prisonnière du débat idéologique. Elle doit, au contraire, être appréhendée sous le prisme du modèle d'école et du capital humain que nous voulons pour le Maroc de demain. Le tout guidé par l'intérêt supérieur de la Nation », affirme le journal.

Dans un autre volet, +L’observateur du Maroc et d’Afrique+ relève que les positionnements du Maroc à l'international ont énormément évolué, dans la sérénité et dans le respect des valeurs portées par la diplomatie marocaine.

« La vision Royale du développement Sud-Sud est devenue une doctrine partagée par plusieurs chefs d'Etat Africains et non de moindres », précise-t-il.

Il affirme, à cet effet, que le retour du Maroc au sein de l'Union Africaine, conséquence logique, et la place acquise à l'intérieur des rouages de cette institution, en très peu de temps, valide ce choix mais démontre surtout le poids, le leadership du Maroc, accepté par ses partenaires.

+Challenge+ fait savoir que l'Office Chérifien des Phosphates (OCP), qui va bientôt célébrer un siècle d'existence, est présent notamment dans l'agriculture, l'énergie, la formation professionnelle, le sport et j'en passe. « C'est dire le rôle important qu'il joue dans le développement de l'économie nationale. », relève-t-il.

A l’international, soutient l’hebdomadaire, l’OCP est un acteur considérable, signalant que dans le cadre de sa stratégie de coopération sud-sud, il a développé de nombreux partenariats avec plusieurs pays africains.

« Le groupe ne compte pas s'arrêter là, puisqu'il envisage l'ouverture de plusieurs filiales en Afrique subsaharienne où le marché d'engrais est très prometteur », souligne-t-il.

Dans le domaine de l’emploi, +La Vie Eco+ indique qu’au Maroc, agir sur le chômage passe également par la flexibilisation du marché du travail en assouplissant le recours aux CDD et les règles du licenciement.

Citant le dernier rapport du FMI, la publication estime que « l'impact sur certaines catégories de travailleurs, les jeunes et les primo-employés notamment, serait positif ».

La publication rappelle que certains pays « ont déjà expérimenté cette flexisécurité dont parle le FMI avec des résultats satisfaisants en termes de croissance. L'expérience danoise est la plus probante en la matière ».

Al Massae+ relève que l’écart entre les salaires dans le secteur privé et le secteur public s’est considérablement creusé.

Selon la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), le salaire mensuel moyen dans le privé n’excède pas 5.188 dirhams, alors que dans le secteur public il s’élève à 7.549 dirhams (1 euro = 10,6 DH), où les salaires des employés représentent 33,39% des dépenses de l’Etat.

Les chiffres de la CNSS montrent que 14% seulement des employés du privé perçoivent un salaire dépassant 6.000 dirhams, alors que près de 30% des fonctionnaires perçoivent des salaires compris entre 6.000 et 8.000 dirhams. Les statistiques révèlent également qu’une partie importante des employés déclarés touchent un salaire inférieur au SMIG.

Au volet sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ cite une déclaration du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad qui a affirmé que l’organisation de la CAN a généré un profit de 83 millions de dollars à l’instance footballistique africaine.

Une somme qui équivaut à presque le double du montant généré par l’édition 2015, qui avait eu lieu en Guinée équatoriale. A l’époque, la CAN avait rapporté 49 millions de dollars à la CAF. En 2017, lors de l’édition gabonaise, la CAN avait rapporté quelque 67 millions de dollars à l’instance africaine du football.

Le responsable malgache a par ailleurs affirmé que la dette de la CAF s’élève à quelque 20 millions de dollars tandis que la trésorerie affiche un excédent de 20 millions de dollars.

Le patron de la CAF a par ailleurs évoqué l’existence de «tentatives de déstabilisation» de la confédération africaine. Des tentatives « incompréhensibles » selon lui, d’autant que tous les voyants sont selon lui au vert.

Ahmad est également revenu sur la décision de la CAF de changer les règles des finales des coupes africaines des clubs puisque celles-ci se dérouleront dorénavant en un seul match. Une avancée qui évitera, estime-t-il, les erreurs du passé, en allusion à la finale-retour polémique de la Ligue des champions entre l’Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca.