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Présumés braqueurs tués : La DCPJ aussi ouvre une enquête

Togo - Societe
La cellule d’investigation interne de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) assure qu’elle a ouvert une enquête dans l’affaire des deux présumés braqueurs abattus par les agents du Groupement d’intervention de la police nationale (GIPN) le week-end dernier.
La DCPJ affirme avoir ouvert une enquête suite à la mort de Dekpo Mlatawo et de Koffi Semekonawo alias Cimetière dans les environs de la société Sototoles sise à Kangnikopé. Les deux victimes sont présentées par le porte-parole de la Police comme étant des braqueurs filés et finalement tués suite à des échanges de tirs.

Une explication qui ne convainc pas grand monde en commençant par le Mouvement Martin Luther King (MMLK) dont le premier responsable a été convoqué dans les locaux de cette institution.

Au sortir de cette rencontre qui a eu lieu hier à Lomé, Pasteur Edoh Komi, le président du MMLK, détaille dans un posting qui circule sur les réseaux sociaux que l'entretien s’est passé dans un cadre convivial, respectueux et civilisé. En clair, il a été convoqué pour s’expliquer sur « la thèse polémiquante des familles et des riverains des présumés braqueurs ».

« Pour cette cellule de la police judiciaire chargée de l’enquête, l’objectif est d’œuvrer pour la manifestation de la vérité, du droit et de la justice et le MMLK est appelé à collaborer du début jusqu’à la fin », ajoute-t-il.

Outre la DCPJ, la Commission Nationale des Droits de L'homme s'est autosaisie de ce dossier et a mis en place « un groupe de travail pour faire la lumière sur cette affaire ».

Officiellement, les personnes tuées sont des braqueurs filés depuis quelques semaines. Le dimanche, très tôt dans la matinée, les éléments de la GIPN qui les suivaient alors qu’ils étaient à moto les ont abattus après des échanges de tirs. Une version contestée par la famille des victimes, qui, elle, parle d’un coup monté de toutes pièces, d’une exécution extrajudiciaire et réclame justice.

Reste maintenant à savoir si la DCPJ sera en mesure de faire une investigation neutre capable de déboucher sur la manifestation de la vérité dans cette affaire. En attendant une hypothétique conclusion des investigations, la famille et les proches des deux personnes assassinées (sic) continuent de marteler qu’elles n’ont rien à avoir avec la série de braquages qui se déroule presque tous les jours dans la capitale togolaise et ses environs ces derniers mois. Au nez et à la barque des forces de l'ordre et de sécurité.

A.H.