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Revue de presse du lundi 5 août 2019

Togo -
A la Une : la conservation des corps des deux présumés braqueurs abattus par la Police, l’insécurité alimentaire ou encore les 43 Togolais secourus aux larges des côtes camerounaises
La polémique autour de la conservation des corps des deux présumés braqueurs abattus du 27 au 28 juillet 2019, par les éléments du Groupe d’intervention de la Police national (GIPN)

« (…) De sources sûres, les corps des deux victimes sont désormais conservés à la morgue de Tsévié. Ils y ont été déposés en fin de semaine dernière », rapporte le quotidien Liberté.

« (…) Selon les informations », précise le journal, « les deux corps étaient en décomposition quand ils ont été envoyés pour conservation à la morgue de Tsévié ».

Des migrants togolais secourus aux la large de Kribi (Cameroun)

« Ce nouveau drame n’est pas, loin s’en faut, le fruit du hasard. (…) Ce qui cause ici le départ de ces gens, c’est le poids de leurs conditions de vie précaires qu’ils n’ont ni peu ni prou la force de soutenir. (…) Au Togo, des milliers de Togolais sont pauvres et ils doivent leur pauvreté à leurs dirigeants qui ont privatisé les richesses locales du pays. (…) », analyse ce matin le bihebdomadaire Le Correcteur.

Les risques sur la santé liés à la consommation du glutamate monosodique

C’est l’hebdomadaire Le Combat du Peuple qui en parle : « (…) De nombreuses études scientifiques ont démontré que, par son action sur une zone du cerveau, le glutamate induisait une résistance à la leptine, une hormone qui régule le stockage des graisses. De surcroit, son impact sur le cerveau créerait une dépendance, aussi puissante que celle à la nicotine, et cela inciterait à en absorber toujours plus… ».

Et de lancer : « Il est donc temps que les autorités au plus haut niveau au Togo qui ont jusqu’à présent délibérément banalisé le danger, se saisissent de cette question sociale et sanitaire afin d’éviter aux populations certaines maladies causées par la consommation des produits dangereux contenus dans les additifs alimentaires. (…) »

Edem A.