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Edoh Komi refuse d' "être esclave" de ce régime

Togo - Societe
L’adoption, mercredi dernier, de la nouvelle loi fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunion et de manifestation pacifiques publiques au Togo fait toujours des vagues. Les acteurs de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme n’hésitent pas à cracher leur indignation face à cette « forfaiture ».
Au Mouvement Martin Luther King (MMLK, la voix des sans voix), l’on estime que l’adoption de la fameuse « loi Boukpessi » relative aux manifestations publiques pacifiques au Togo est un « recul démocratique » auquel l’Assemblée « Unir-colore » a largement contribué.

« C’est un recul, les gens n’ont pas voulu que le Togo devienne une démocratie. Ils croient que c’est une avancée, mais en réalité, c’est un recul », a dénoncé Pasteur Edoh Komi, président du MMLK.

Pour l’homme de Dieu, cette nouvelle disposition est quand même l’arme dont le peuple togolais a besoin pour en finir avec ce régime cinquantenaire de Faure Gnassingbé qui s’inscrit dans la logique d’un règne ad vitam æternam.

« Un peuple opprimé et martyrisé qui veut se libérer des dirigeants indélicats et autoritaires ne demande pas à ses bourreaux de manifester, ou n'attend pas un mot d'ordre des leaders politiques, mais agit spontanément. Et c'est ce qu'on attend du peuple togolais », a-t-il souligné.

Et d’ajouter : « Je refuse d'être esclave dans mon propre pays et j'ai le droit de savoir comment il est géré. J'ai le droit dire non quand tout va mal et surtout à braver toutes sortes d'intimidation et de menaces qui sont de nature à me faire taire. Car l'oppression se nourrit du silence ».

Rappelons que Pasteur Edoh Komi est actuellement dans les viseurs des autorités togolaises. Et ce, à cause de son désir d’exposer la vérité dans la fameuse affaire des deux présumés braqueurs abattus récemment par la Police.

En conférence de presse vendredi à Lomé, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Yark Damehame, a annoncé qu'il compte porter plainte contre le président du MMLK et les familles des deux présumés malfrats.

Godfrey Akpa