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Société, gouvernance et justice au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par le procès du putsch manqué, des questions de gouvernance et de société.
Le journal privé Le Pays revient sur le décès, lundi dernier, de l’artiste musicien ivoirien DJ Arafat, soulignant que «des fans burkinabè (sont) encore sous le choc».

Selon le journal, «au-delà de la consternation, (il y a) des leçons à tirer » de cette mort brutale et accidentelle du chanteur décédé à l’âge de 33 ans.

Dans la même lancée, L’Observateur Paalga, autre journal privé, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, arbore ceci : «Dj Arafat : Vivre et mourir à 100 à l’heure».

De son côté, le journal Le Quotidien affiche les propos du promoteur culturel burkinabè, Salfo Soré alias Jah Press, par ailleurs, commissaire général des Kundé, qui déclare : «DJ Arafat est une icône qui a su bouleverser le monde du showbiz par sa manière d’être».

Sidwaya, le quotidien national, pour sa part, consacre sa manchette à un phénomène de la société burkinabè, notamment la sorcellerie.

Le journal présente à sa Une, l’image du dos d’une victime maltraitée, avec ce titre : «Accusations de sorcellerie au Centre-Est : le supplice des +mangeuses d’âmes+».

Le même quotidien public évoque la rencontre, hier mardi, entre le Premier ministre (PM), Christophe Dabiré et les dépositaires de l’autorité de l’Etat, à savoir, les gouverneurs de régions et les hauts commissaires de provinces.

A ce sujet, Sidwaya titre: «Gestion des conflits communautaires: Gouverneurs et Hauts commissaires au premier plan», tandis que Le Pays mentionne: «Lutte contre les violences terroristes et communautaires: le Premier ministre met à contribution les chefs de circonscriptions».

Les journaux reviennent également sur le procès du putsch manqué, précisément, sur les plaidoiries des avocats de Faïçal Nanema, l’un des accusés.

Ainsi, Sidwaya reprend les propos de Me Zaliatou Aouba qui laisse entendre que son client «Faïçal Nanéma est innocent».

L’Observateur Paalga ne dit pas autre chose, lorsqu’il met en exergue les affirmations de l’avocate qui estime que «Faïçal Nanéma n’est pas un criminel impénitent».

Pendant ce temps, Le Pays relate que lors de son intervention, hier mardi, Me Alexandre Sandwidi, l’un des avocats de la défense, a remis en cause «la légalité du régime de la transition», provoquant une suspension de l’audience.