Mahamadou Issoufoua, farouche opposant à la présidence à vie dans l’espace communautaire
« Mandants présidentiels dans l’espace CEDEAO : Mahamadou Issoufou contre la présidence à vie, Faure Gnassingbé se croit « irremplaçable »… Les tentations Alpha Condé, Alassane Ouattara… », affiche le quotidien Liberté en sa manchette ce vendredi.
« Lorsqu’on évoque la problématique du 3è mandat ou de régence à vie du pouvoir dans l’espace CEDEAO, notamment une prise de position ouverte contre ces pratiques, tous les regards se tournent tout de suite vers Mahamadou Issoufou (président du Niger-ndlr). (…) Il s’est illustré à plusieurs reprises, balayant du revers de la main toute intention de modifier la Constitution de son pays pour briguer un 3è mandant en 2021 », souligne Liberté.
« Cette vertu », poursuit le journal, « Mahamadou Issoufou veut la voir contaminer toute la région ouest africaine ».
Paradoxalement, des chefs d'Etat partisans ad vitam æternam du pouvoir, le quotidien Liberté en dénombre parmi ses pairs de la même sous-région.
« (…) Pour ceux qui semblent l’oublier, Faure Gnassingbé, parvenu au pouvoir en 2005 en marchant sur les crânes et dans le sang d’un millier de ses compatriotes, fruit du massacre des populations civiles bien planifié et exécuté par le régime en place afin d’assurer la succession dynastique au pouvoir, est déjà à son troisième mandat qui tire d’ailleurs vers sa fin. C’est le doyen des chefs d’Etat de l’espace ouest-africain en termes de durée au pouvoir, quatorze (14) ans. Il était là avant tous les quatorze autres dirigeants et a même vu certains repartir. Mais malgré tout, l’homme n’est pas rassasié et a tout fait pour rallonger son séjour au trône », déplore le journal.
Et d’ajouter : « Des Faure Gnassingbé, c’est-à-dire des dirigeants qui franchissent le seuil du 3è mandant, il risque d’y avoir d’autres dans la sous-région. Alpha Condé de la Guinée est presqu’aux portes d’un tripatouillage de la Constitution de la Guinée pour sauter le verrou de la limitation du mandat présidentiel et se représenter à sa propre succession en 2020. (…) L’autre cas, c’est bien Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire ».
Les élections locales partielles tenues ce 15 août dans les 5 communes restantes
« (…) Comme à l’accoutumée, le président de la Ceni, Tchambakou Ayassor, accompagné de 2 superviseurs de l’institution, s’est rendu dans quelques centres de vote pour constater le déroulement des opérations de vote. A l’école primaire publique Centrale et l’école catholique de Noèpé dans la commune d’Avé 2, la délégation s’est informée du déroulement de la journée de vote. (…) Les informations en provenance des 4 autres communes ont confirmé un état d’avancement normal et appréciable du processus », rapporte le quotidien TogoMatin.
Encore dans les journaux, le permis de conduire obligatoire pour les motocyclistes
« Imposition d’un permis de conduire aux motocyclistes : Ces remarques pertinentes à prendre en compte », titre l’hebdomadaire Le Canard Indépendant.
« Suite à la prolifération des cas d’accidents de circulation provoqués, en grande partie par les motocyclistes selon le ministre de la sécurité et de la protection civile, ce dernier exige des motocyclistes, le permis de conduire à compter de septembre prochain. En réaction, le président du Nouvel Engagement Togolais (NET), Gerry Taama approuve la mesure, mais plaide pour un moratoire de 6 mois. Il attire également l’attention sur les autres facteurs à la base de la recrudescence des accidents de circulation et des cas de décès qui en résultent ». Lire l’intégralité de l’article dans La Canard Indépendant N°697 paru ce 16 août 2019.
Edem A.
|
