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Fait de société et transparence dans les contrats pétroliers au menu de la presse sénégalaise

Sénégal - Societe
Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent, notamment, des résultats de l’autopsie du corps d’Amar Mbaye, un conducteur de moto Jakarta décédé à Thiès (70 km à l’est de Dakar) et du plan de lutte de la plateforme « Aar li nu book » (défendre le bien commun en langue wolof).
Sous le titre « Tension sur les rails », Le Quotidien se fait l’écho de la mort tragique du conducteur de moto Jakarta Amar Mbaye dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 août à Thiès. A en croire ce journal, « l’examen post-mortem effectué par le médecin-légiste Dr Abdou Magib Gaye de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar a révélé un traumatisme cervico-facial avec de multiples fractures ».

Dans les colonnes de ce journal, Mafatim Mbaye, le père du défunt, est convaincu que la mort de son fils n’est pas due à un accident. Par conséquent, la famille éplorée « a décidé de porter plainte contre X ».

De son côté, Makha Diop alias El Capo, le chef de la brigade de recherches du poste de police des Parcelles Assainies de Thiès, considéré par certains comme le présumé meurtrier d’Amar Mbaye, dit « n’avoir rien à voir avec ce meurtre » car il n’était pas « sur les lieux du drame au moment des faits ».

Dans Vox Populi, El Capo brise le silence en déclarant : « Je ne sais pas ce qui s’est passé. Je n’étais pas sur place. J’ai fait une patrouille vers 21 heures et j’ai interpellé un jeune avec 500g de chanvre indien. Il paraît que ces parents s’étaient mobilisés pour venir le récupérer au commissariat. Selon des versions, c’est à ce moment qu’un boulanger est tombé et des motos Jakarta sont passés sur lui ».

Dans un entretien accordé à L’Observateur, Amy Sy, l’épouse d’Amar Mbaye fait savoir que c’est « quelqu’un qui travaille à la boulangerie (qui) a téléphoné à la maison pour dire qu’il (Amar) a eu un accident. Nous avons pensé qu’il s’agissait d’un simple accident de la circulation. Quand je quittais la maison, je croyais que c’était un banal accident et qu’il s’en était sorti indemne ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi informe que « pour le traitement diligent du scandale pétrolier au Sénégal (affaire Petro-Tim), la plateforme « Aar li nu bokk lance le plan Taxaw Fepp (être présent partout) » vendredi prochain.

EnQuête en conclut que ce sera « la guerre totale » puisque Aar li nu bokk compte à tout prix « intensifier la lutte pour la protection des ressources naturelles du Sénégal ». Et le journal d’ajuter que « cette campagne est intitulée 400.000 citoyens nguir aar sunu pétrole (pour protéger notre pétrole en langue wolof) ». Pour arriver à ses fins, cette plateforme prévoit « des conférences publiques, des forums, des rassemblements périodiques, des concerts et des marches partout dans le pays ».


Dans une enquête télévisée, la chaîne britannique BBC a révélé qu’Aliou Sall, le frère du président de la République aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans. Ce qui fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall.

Pour l’heure, le mis en cause a nié en bloc toutes les accusations de corruption et son avocat Me Mouhamadou Moustapha Dieng a soutenu que « les faits rapportés par la BBC sont inexacts ».

En Sports, EnQuête voit en l’inexistence de sélections féminines de jeunes « un paradoxe du basket sénégalais ». En effet, ce journal souligne que « l’équipe nationale féminine, vice-championne d’Afrique après sa défaite en finale de l’Afrobasket 2019, a plus que jamais besoin d’un coup de rajeunissement. Paradoxalement, le Sénégal, qui dispose d’un énorme potentiel de jeunes joueuses, n’a presque pas de sélections compétitives en petites catégories ».