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« Le peuple togolais n’a pas besoin d’être remobilisé » pour l'alternance, selon Claude Améganvi

Togo -
Très critique envers le pouvoir en place et à l'encontre de ses camarades de l’opposition, le premier responsable du Parti des travailleurs, dans une interview consultable sur togoscoop, estime qu’aujourd’hui, « le peuple togolais n’a pas besoin d’être remobilisé, ni sa lutte relancée » pour provoquer l’alternance politique au sommet de l’Etat.
Commencée dans les années 90, la lutte pour le changement peine à aboutir presque 3 décennies après. C’est une question de patience car « ce peuple a su tirer les leçons de l’amère expérience qu’il a faite de la trahison systématique », souligne Claude Améganvi.

Pointant du doigt les manœuvres personnelles et égoïstes des « leaders opposants » qui ont longtemps sabordé la détermination des Togolais à finir le régime cinquantenaire qui les régente, le Secrétaire général du Parti des travailleurs explique que « les lois de la dialectique et de la conservation de l’énergie » transformeront tôt ou tard « immanquablement en leur contraire les mesures de régression sociale et d’aggravation de l’arbitraire que prend de jour en jour le régime de Faure Eyadéma Gnassingbé ».

« En procédant à leur accumulation moléculaire, ces lois transmutent en autant d’éléments et facteurs par lesquels ce régime se fait à coup sûr son propre fossoyeur », ajoute-t-il.

Le peuple togolais réagira contre son oppresseur « lorsque le niveau de saturation et de maturité de toutes ces mesures aura atteint un seuil critique dicté par le ras-le-bol », poursuit Claude Améganvi.

L’exemple parfait de cette dialectique s’est déroulé il y a 28 ans lorsque les Togolais comme un seul homme se sont levés pour contraindre le « Timonier » à lâcher du lest, à accepter la Conférence nationale souveraine qui n’aura pas donné certes les résultats escomptés.

La seule idée que le régime ait accepté la tenue de ces assises nationales était, à l’époque, plus qu’une victoire, selon lui.

A.H.