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Revue de presse du mercredi 25 septembre 2019

Togo -
Comme toujours, les sujets politiques dominent la une des publications arrivées à la Rédaction ce mercredi. Et parmi ces sujets, la candidature unique ou non de l’opposition togolaise lors de la présidentielle de 2020, fait le chou gras des journaux.
L’espoir d’une candidature unique de l’opposition s’est envolée, à en croire l’hebdomadaire « La Manchette ». « Candidature concertée : Alternative crédible pour l’alternance en 2020 », titre cette parution ce matin. Pour le confrère, l’« inimitié qui s’est installée entre les acteurs » politiques de l’opposition ne présage pas des conditions favorables pour une candidature unique. Il faut alors trouver une autre stratégie gagnante.

« C’est vrai que l’union fait la force. Mais, une union de façade, c’est-à-dire fondée sur du sable mouvant, est un exercice très dangereux qu’il faille à tout prix déconseiller à ceux qui veulent l’expérimenter. Car, elle peut se retourner contre tous ceux qui la portent comme thèse. Alors, eu égard aux conditions actuelles qui attestent du profond malaise au sein de l’opposition, ne serait-il pas plus réfléchi de penser à autre chose pour maintenir toutes les chances de réalisation de l’alternance ? C’est là que d’aucuns misent sur une candidature concertée en remplacement de la candidature unique qui a déjà montré ses limites », écrit le journal.

Cet argument ne semble pas convaincre « La Dépêche » pour qui deux voies seulement s’offrent à l’opposition togolaise à la présidentielle de 2020 : une unicité d’action ou un compromis avec le régime en place. « Présidentielle 2020 : L’opposition togolaise encore mal partie ! », titre-t-il ce matin.

Pour ce journal, l’opposition va encore émietter ses voix avec une multitude de candidatures. « Certes, cela participe de la vitalité de la démocratie. Mais nous ne sommes pas en démocratie », indique cette parution qui regrette la guéguerre entre les leaders de l’opposition qui « passent leur temps à se salir ». Et de se montrer pessimiste pour l’année prochaine : « Dans ces conditions, une cuisante défaite en 2020 est envisageable ».

L’autre débat pour la participation de l’opposition à cette présidentielle, c’est de se battre pour obtenir les conditions d’une élection transparente et crédible. Et qui dit « se battre » n’exclut pas des manifestations publiques pour dénoncer le processus qui est souvent conduit de façon mécanique par le régime en place. Mais la nouvelle loi votée par l’Assemblée nationale le 7 août dernier ne favorise pas l’exercice de ces libertés de manifestations publiques. Et le quotidien « Liberté » renseigne sur une note des Nations Unies qui demandent au gouvernement togolais de revoir la loi.

« Droits de l’Homme : Le Haut-commissariat des Nations Unies préoccupé par les restrictions des libertés publiques au Togo », écrit le journal à la une. Visiblement, cet organe des Nations Unies n’est pas d’accord avec la nouvelle loi qualifiée de « liberticide » et d’« arbitraire » par les partis d’opposition et des organisations de la société civile.

« Un accent particulier a été mis sur les articles 9, 10 et 17 qui restreignent l’itinéraire des manifestations, le nombre de localités autorisées à manifester, le nombre de manifestations organisées par semaine dans la même ville par une même structure ou organisation et l’horaire auquel des réunions ou manifestations pacifiques peuvent se tenir. Pour les rapporteurs, il s’agit-là d’une généralisation des restrictions », fait savoir Liberté.

Mais en attendant, une « nouvelle délibération de la loi, ou de certains articles » comme le recommande l’ONU, ceux qui doivent veiller à son application dans les localités sont les nouveaux maires élus récemment. Avant leur prise de fonction, il faut que les délégations spéciales qui ont dirigé ces localités pendant plus de trois décennies rendent compte. Cette exigence vient du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales.

« Exigence de transparence au niveau local : Le coup de com du ministre Boukpessi », affiche La Dépêche qui se demande si c’est le début de la bonne gouvernance au Togo.

« Une opération de com ? C’est ainsi que certains ont accueilli la déclaration du ministre Boukpessi demandant aux maires sortants de rendre des comptes. Une mesure qui intrigue quand on sait que les dirigeants de notre pays puent l’impunité à tous les niveaux de l’Etat. Ils sont nombreux, des dossiers de mal gouvernance dénoncés par la presse sans suite. Au Togo, les lois sur la bonne gouvernance sont ignorées… », écrit le confrère.

En fait, pour ce journal, ce n'est rien qu'un coup de communication que s'offre le ministre.


I.K