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Nicolas Lawson : La privatisation de BTCI et UTB est un « crime contre notre peuple »

Togo - Societe
Le président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR), depuis Paris où il séjourne, critique sévèrement l’enclenchement du processus de privatisation de la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie et l’Union togolaise de Banque (UTB).
Ces deux institutions sont les deux seules banques encore contrôlées par l’Etat. Ces « bijoux de famille » comme Nicolas Lawson les appelle, vont passer dans le giron du privé. L’opposant n’en revient toujours pas parce que, justifie-t-il, leur privatisation affaiblit la souveraineté nationale et réduirait la capacité de l’Etat à redresser « l’économie nationale actuellement sinistrée ». Avant de s’emporter en rajoutant qu’« une telle décision est tout simplement une tare et un crime contre notre peuple ».

L’Exécutif, à travers cette décision, montre clairement qu’il veut se désengager du secteur bancaire. Bien que dans les tuyaux depuis septembre dernier, c’est seulement tout récemment qu’il a été lancé « un appel à pré-qualification aux investisseurs pouvant être intéressés pour leur participation aux processus de pré-qualification de soumissionnaires dans le cadre de la privatisation de la BTCI et/ou de l’UTB ».

Le gouvernement veut donc des investisseurs stratégiques à qui il veut céder ses participations ou ouvrir la majorité du capital. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, « La sélection des Soumissionnaires s’effectuera en deux étapes par le biais d’un processus d’appel d’offres. Les Soumissionnaires sont donc invités, en premier lieu, à se pré-qualifier afin de participer aux processus d’appel d’offres finaux. Seuls les Soumissionnaires pré-qualifiés pourront participer à cette deuxième étape ».

Ces deux banques font parties des plus importantes que compte le pays. Les céder, « c’est à la fois désespérant et exaspérant », regrette Nicolas Lawson.

A.H.