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Politique et sport au menu des quotidiens marocains

Maroc - Societe
Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux tractations pour le remaniement ministériel prévu, le retrait du PPS de la coalition gouvernementale et le naufrage de l’athlétisme marocain aux Mondiaux de Doha.
+Akhbar Al Yaoum+ s’intéresse au prochain remaniement ministériel, rapporte que le Secrétaire général du PJD, Saad Eddine Otmani a annoncé, samedi dernier, à la direction de son parti, qu’il avait transmis au Roi Mohammed VI la liste des membres du nouveau gouvernement.

Le chef de l’Exécutif a révélé qu’il avait proposé les noms de trois postulants pour chaque portefeuille. El Othmani a toutefois refusé de divulguer les noms soumis par les autres partis et les postes qu’ils vont occuper car, ajoute-t-il, cela relève des prérogatives du Souverain.

Selon le quotidien, on s’attend à plusieurs surprises, parmi lesquelles l’octroi du ministère de la Justice à l’USFP, qui avait déjà proposé Driss Lachgar à ce poste. Mais El Othmani et son équipe s’y sont opposés. Il est presque certain que les PJDistes Mohamed Yatim, Lahcen Daoudi, Bassima Hakkaoui, Najib Boulif, Khalid Samadi et Mustapha El Khalfi vont quitter le gouvernement. C’est aussi le sort réservé à Mohamed Aujjar et Rachid Talbi Alami (RNI), ainsi qu’à Mohamed Laâraj, du MP. Par contre, les ministres Mustapha Ramid et Saïd Amzazi seraient probablement reconduits tout en conservant leurs postes actuels.


Le quotidien +Al Massae+, qui traite le même sujet, confirme la transmission de la liste des ministrables au cabinet royal. Le nouveau gouvernement réduit à 22 membres, ajoute le journal, sera nommé avant l’ouverture de la session parlementaire prévue vendredi prochain.

Selon des sources bien informées, la structure de la nouvelle équipe est basée sur la création de pôles gouvernementaux rassemblant divers secteurs importants. Le sort de certains d’entre eux reste toutefois suspendu, comme celui du ministère délégué chargé de la fonction publique et celui du porte-parole du gouvernement. Selon les mêmes sources, les partis politiques ont proposé de nouvelles figures partisanes, mais il semble que la balance a finalement penché pour les technocrates. Les responsables des partis ont été contraints de dépasser la logique de la parenté et de la loyauté dans la proposition des candidats ministrables, face aux critères fermes imposés dans le choix des compétences.

+Al Ahdath Al Maghribia+ commente le retrait du Parti du progrès et du socialisme de la coalition gouvernementale, faisant savoir que le secrétaire général du parti, Nabil Benabdellah a présenté un long rapport au Comité central, dans lequel il justifie les raisons qui ont poussé le PPS à quitter le navire gouvernemental.

Parmi ces justifications, le journal cite la proposition d’un «petit ministère» qui ne « sied pas au poids et à la valeur du PPS». Dixit Benabdellah, qui a aussi critiqué le climat de campagne électorale avant l’heure, qui fait fait oublier aux membres du gouvernement leurs responsabilités du moment. 3plus les échéances approchent, et plus la fuite des responsabilités prend de l’ampleur».

Côté sport, +Akhbar Al Yaoum+ écrit que l’athlétisme marocain a touché le fond une nouvelle fois aux Championnats du monde d'athlétisme à Doha. Seul Soufiane El Bakkali a sauvé l’honneur du Maroc en s’offrant une médaille de bronze du 3000m steeple.

Selon l’analyse du quotidien, ce résultat n’a surpris personne, puisque cette descente aux enfers a débuté il y a quelques années. Malgré la sonnette d'alarme tirée à plusieurs reprises, rien n’a été fait pour corriger le mal à la racine.

Après des décennies de gloire, les responsables n’ont pas pu capitaliser sur les exploits de Said Aouita, Nawal El Moutawakkil, Hicham El Guerrouj, Nezha Bidouane, Khalid Sekkah, Brahim Boutaib… pour instaurer une véritable direction technique capable de préparer les futures générations d’athlètes et assurer la relève.

Difficile de croire que la légende des athlètes marocains devenus de véritables stars planétaires est souillée par une régression scandaleuse des résultats dans des disciplines où le Maroc savait tout faire, ou presque.