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Des responsables du parti Les Démocrates traqués au Nord du pays

Togo - Politique
Le régime de Faure Gnassingbé applique à la lettre la loi sur les libertés de réunion et de manifestations publiques pacifiques, modifiée le 7 août dernier par l’Assemblée nationale. Cette « loi liberticide » que même l’Organisation des Nations Unies (ONU) trouve antidémocratique et demande sa relecture, semble faire l’affaire du pouvoir en place qui excelle dans l’interdiction de réunion des partis politiques et organisations de la société civile légalement constitués.
Le 5 octobre dernier aura été le jour où le régime s’est encore plus illustré dans cette violation des libertés publiques. Ce jour, plusieurs sont les partis politiques et organisations de la société civile qui ont concocté un programme pour la commémoration du 5 octobre 1990, jour du premier soulèvement populaire contre le régime de Gnassingbé Eyadéma.

Ainsi, le Front Citoyen Togo Debout (FCTD), le mouvement NUBUEKE et bien d’autres associations ont vu leur programme empêché par des hommes en uniforme qui ont pris d’assaut les lieux de réunion.

Au Nord du pays, le parti Les Démocrates a pu tenir quelques réunions avec ses bases. Mais c’est compter sans la détermination des autorités administratives de ces localités à ne voir les partis d’opposition y organiser des réunions.

Dans la région de la Kara par exemple, le président de la Fédération d’Assoli, Aboubacar Ganiou fait l’objet de menaces depuis la réunion qu’il a organisé samedi dernier dans la localité.

« Le combattant GANIOU ne fait que recevoir des menaces de mort de la part de certaines personnes lugubres agissant, selon leur dire, au nom de l'autorité. Ces individus menacent de l'arrêter s'il ne renonce pas à son engagement aux côtés de Les Démocrates », a indiqué un de ses proches.

La même situation se présente à Mango, Dapaong, Kara et dans d’autres villes ou localités où des responsables de ce parti sont constamment menacés à cause de leur engagement. Voilà comment la « loi Boukpessi » fait son effet, avec interdiction systématique de manifestations à travers tout le pays.

Si tant est que le parti au pouvoir crie à qui veut l’entendre qu’il est le plus populaire dans le pays, pourquoi alors empêcher les adversaires (les impopulaires) de mener tranquillement leurs activités ?


I.K