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Thomas Sankara en vedette dans les quotidiens burkinabè

Burkina-Faso - Societe
De notre correspondant : Alban Kini -
Les quotidiens burkinabè de ce mardi consacrent essentiellement leurs Unes au capitaine Thomas Sankara dont c’est le 32e anniversaire du décès aujourd’hui.
«32e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara: Les Burkinabè ont des raisons de regretter l’homme», affiche Le Pays, évoquant le sujet dans sa rubrique ‘’Droit dans les yeux’’ où il mentionne que 32 ans après sa mort, «l’icône Sankara est restée intacte».

Le même journal privé fait remarquer que dans son message à l’occasion du 32e anniversaire du décès de son mari, la veuve Mariam Sankara réclame toujours justice.

De son côté, le quotidien public Sidwaya parle de «L’espoir prisé», soulignant qu’«assassiné le 15 octobre 1987, trente et deux ans après sa disparition tragique, son rêve d’émancipation des peuples burkinabè et africains n’est pas encore une réalité».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés arbore: «Dossiers Thomas Sankara : les regards tournés vers Paris et Abidjan».

En effet, selon le confrère, le collectif d’avocats constitués aux côtés des ayants droit de Thomas Sankara ont animé, hier lundi à Ouagadougou, une conférence de presse où il a été question de l’évolution du dossier judiciaire.

Et de signaler que de l’avis de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, l’un des avocats de la famille Sankara, «le dossier suit normalement son cours avec de nouvelles inculpations et le reversement, par la France, de deux lots de documents déclassifiés».

«Assassinat de Thomas Sankara, 32 ans après: Enquête rogatoire, vérité, justice et… polémique sur l’exhumation», titre pour sa part, Aujourd’hui au Faso.

A lire le commentaire de l’éditorialiste du journal, le dossier Thomas Sankara suit normalement son cours et connaît des avancées notables avec des nouvelles inculpations.

«32 ans après cette soirée fatidique qui a interrompu brutalement le processus de la révolution, et quatre ans après la réouverture du dossier par la justice burkinabè et l’inculpation d’une vingtaine de personnes dont Blaise Compaoré et son numéro deux le général Gilbert Diéndéré,

Le juge est toujours à l’œuvre pour «faire éclater la lumière dans ce dossier aux nombreuses ramifications grâce aux témoignages recueillis lors des auditions», fait observer Aujourd’hui au Faso.