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Libertés publiques : La CNDH recadre le gouvernement

Togo - Politique
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) est préoccupée par les restrictions des libertés de manifestations décidées par le gouvernement à travers le vote de la nouvelle loi sur les manifestations publiques à l’Assemblée nationale le 07 août dernier. Et elle a fait des recommandations.
C’est son rapport général qui le fait savoir publiquement. Olivier Yaovi Sronvi, dans une communication sur les instruments nationaux et internationaux de protection des droits de l’homme dans le cadre de la formation sur la prévention des conflits et violences des droits de l’homme et de l’enfant ce mardi 15 octobre, a profité pour donner le point de vue de la CNDH sur le sujet.

En effet, le commissaire de la CNDH reconnait qu’il est important d’interdire les manifestations au-delà de 18 heures dans le contexte de lutte contre le radicalisme et l’extrémisme. Mais, ajoute-t-il, dans l’ensemble, la nouvelle loi restreigne les libertés publiques.

D’où les propositions que cette institution de défense des droits de l’homme a faites à l’exécutif. Même l’Organisation des Nations Unies s’en est préoccupée.

« Dans ce genre de questions, je crois que ce n’est pas bienséant qu’à chaque fois les instructions, les recommandations avec menaces viennent de l’extérieur avant que nous ne réagissions. Il faudrait que nous-mêmes nous fassions un peu confiance aux institutions que nous avons mises en place », souligne l’ancien Président de la Cour d’appel de Lomé.

Olivier Yaovi Sronvi souhaite que le gouvernement se ressaisisse en suivant les recommandations formulées par la CNDH. Cette proposition ne sera probablement pas prise en compte d’autant plus que le ministre de la Fonction publique, du Travail et des lois sociales, Gilbert BAwara, a récemment dit qu’il n’y aura pas une relecture de la loi votée le 7 août 2019 à l’Assemblée nationale.

A.H.