Vous etes sur la version ARCHIVES. Cliquez ici pour afficher la nouvelle version de iciLome.com
 7:24:03 AM Vendredi, 26 Avril 2024 | 
Actualité  |  Immobilier  |  Annonces classées  |  Forums  |  Annuaire  |  Videos  |  Photos 

comment-proteger-les-biens-culturels-en-cas-de-conflits-

Comment protéger les biens culturels en cas de conflits ?

Togo - Societe
Cette question est au centre d’une rencontre entamée hier mercredi 23 octobre à Lomé et regroupe une quarantaine d’officiers venus d’une demi-douzaine de pays d'Afrique.
Elle est organisée par le Centre d’études linguistiques et historique par tradition orale (CELHTO) du Niger, l’Ecole du patrimoine africain (EPA) du Bénin et le Centre des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) et vise à permettre aux participants de 6 pays francophones d’Afrique de l’ouest de mieux connaître les instruments internationaux de préservation des vestiges historiques.

Pendant trois jours, ces agents des forces armées et de sécurité du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal et du Togo suivent des communications basées sur la problématique de « La protection des biens culturels en cas de conflit armé ».

Les intervenants mettent l’accent sur les dispositions de la Convention de 54 de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), adoptée en mai 1954 à la Haye au Pays-Bas et ses protocoles additionnels sur la protection des biens culturels.

L’initiative a pour objectif de rappeler aux uns et aux autres qu’il est important de protéger les biens culturels lors des guerres. « Il faut identifier ces biens, les connaître sur les sites où ils sont avant les conflits et durant les conflits, prendre des mesures pour les protéger et ne pas en faire des cibles », insiste Komi N’Kégbé Tublu, le coordonnateur du CELTHO.

« Le projet de la préservation du patrimoine culturel est un projet qui est loin d’être aisé, mais qui est une nécessité vitale pour la protection du patrimoine culturel et historique et l’exercice mnémonique des racines culturelles et historiques des civilisations humaines », fait remarquer de son côté Anselme Yabouri, le Directeur de l’UNREC.

Ce dernier souligne ensuite que c’est parce qu’il demande beaucoup d’organisation qu’il est important d’impliquer « les forces de défense et de sécurité qui sont des acteurs de premier plan sur les terrains de conflit ».

Bien avant Lomé, le même atelier de formation a été organisé à Kigali au Rwanda en juin 2019.

A.H.