La ferme AREJ héberge la première école agro-écologique du pays
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Togo
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Societe
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Sur un espace aménagé allant jusqu’à 5 ha, la ferme Action Réelle sur l’Environnement, l’Enfance et la Jeunesse’ (AREJ) reçois des étudiants agronomes issus des universités du Togo pour des travaux pratiques dans le cadre de leurs études.
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Le promoteur de cette ferme agricole créée en octobre 1999, qui au début n'était juste consacrée qu’aux besoins alimentaires, se veut un cadre de renforcement des capacités des jeunes étudiants en situation difficile. Ainsi en 2007, il eut l’idée de créer une école pour ces jeunes au sein de la ferme.
"Installée sur 15 ha, la ferme a le souci permanent de contribuer au renforcement des capacités des jeunes en situation difficile, leur insertion dans la société globale à travers son accompagnement dynamique dans la formation et des orientations à l’aboutissement de leurs projets de vie. Nous disposons d’un panneau solaire pour l'irrigation de toute la surface culturale sur 07 ha. Nous produisons les semences maraîchères surtout celle de l'oignon", a confié le promoteur à nos confrères d’Agridigitale.
Et d’ajouter : "Ici, nous faisons la valorisation des terres, nous faisons des expériences avec toutes les espèces des variétés agricole cultivées. Avec les étudiants, ils ont de lundi à jeudi, 2h de cours pratique et la journée de vendredi est consacrée pour les cours pratiques uniquement. Chaque étudiant ici à sa parcelle sur laquelle il mène ses propres expériences par rapport au cours qu'il reçoit".
Hommes et femmes prennent part aux formations qu’offre cette ferme en entrepreneuriat des métiers agricoles et artisanales et surtout aux jeunes, une meilleure gestion des ressources, et la maîtrise des filières agricoles porteuses.
Aujourd’hui, cette école située au grand nord du Togo a déjà à son actif 960 femmes formées et installées. Un espace est réservé aux filles à l'intérieur du centre où elles pratiquent le maraîchage à petite échelle afin de combler leur besoin financier.
"Quand ces filles arrivent, nous mettons l'accent sur l'alphabétisation puisque la plupart d'entre elles n'ont pas fréquenté. C’est à partir de la 3e année qu'on insert à fond les techniques agricoles. Leur activité de maraîchage au centre leur permet de vendre pour avoir de petites économies et d'autres mêmes, c'est ce qui leur permet de payer leurs frais de formation. Elles ont un compte en interne qui gère toutes les entrées et sorties de leurs ressources", informe le promoteur.
Le ministre de tutelle, Noël Koutéra Bataka, n’a pas manqué de saluer l’initiative et de faire des propositions pour la réussite complète du projet qui se trouve être déjà une grande réussite dans le milieu.
"Il faut ouvrir un compte pour ces étudiantes dans une micro finance. Parce qu'il faut leur apprendre la culture du crédit dès le bas âge. Quand l'Institution financière verra le mouvement du flux sur le compte, au moment où l'étudiante sortira pour s'installer, elle pourra faire un prêt et booster son activité. Dans la durée, c'est ce que nous voulons", a suggéré le ministre au cours de sa visite dans la ferme.
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