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L’anniversaire de l’insurrection populaire monopolise la Une des journaux burkinabè

Burkina-Faso - Societe
Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement l’insurrection populaire de fin octobre 2014, à l’occasion du cinquième anniversaire de cet évènement qui a chassé au pouvoir, l’ex-président Blaise Compaoré.
Dans les colonnes du quotidien national Sidwaya l’on peut lire une interview du Dr Emile Paré, membre du Bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) et présenté par le journal comme un «insurgé d’octobre 2014».

L’interviewé qui occupe le poste de secrétaire à la formation politique du MPP, déclare à la Une du quotidien d’Etat: «Les attentes du peuple ne sont pas comblées».

L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, pour sa part, donne la parole à Luc Adolphe Tiao, Premier ministre de Blaise Compaoré, au moment des faits.

Dans cet entretien, M. Tiao évoque, entre autres, les journées tumultueuses des 30 et 31 octobre 2014, son en exil en Côte d’Ivoire après la chute de Blaise Compaoré, suivi de son retour au Burkina Faso.

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, affiche : «An V de l’insurrection populaire : Des insurgés déçus», avant d’ajouter qu’«il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain».

Le même journal souligne que «les familles des victimes réclament justice », citant également le contrôleur général, Pr Luc Marius Ibriga qui estime que «si c’était à refaire, il faudrait le faire».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso), revient sur «les ruines des dégâts (de l’insurrection populaire) à Bobo», cinq ans après les évènements.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il arbore en première page, cette interrogation: «Burkina Faso, insurrection An V : Que sont les valeurs de cet harmattan politique devenues ?».

L’éditorialiste du journal fait remarquer que le Burkina Faso a eu une «bonne transition cornaquée par un sage M’Ba Michel (autre appellation de Michel Kafando, président de la Transition de novembre 2014 à décembre 2015)».

«Relativement courte, 13 mois, balisée par une Charte, qui quoique taxée d’appendice gênante de la Constitution, (la Transition) aura permis de cahoter jusqu’aux élections de novembre 2015», commente l’éditorialiste.