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La politique en point de mire dans les journaux camerounais

Cameroun - Societe
Les sujets à caractère politique se mangent à toutes les sauces, dans les journaux camerounais parus vendredi.
La session parlementaire de novembre, généralement consacrée à l’examen du prochain budget de l’État, s’ouvre mardi prochain. Si le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune consacre sa principale manchette au sujet, c’est surtout pour souligner le contexte marqué, entre autres, par la fin imminente de la législature en cours à l’Assemblée nationale et de nombreuses attentes, à la suite du Grand dialogue de septembre-octobre consacré à la résolution de la crise sécessionniste anglophone.

Toutefois, relève le journal bilingue, s’agissant de la Chambre basse, la Loi fondamentale accorde, au chef de l’État, des prérogatives pour une nouvelle prorogation du mandat des députés. Ça tombe plutôt bien, ironise Mutations, puisque le mandat des députés et conseillers municipaux est «en cours de téléchargement», la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, le couplage des législatives et des municipales ainsi que la reforme du système électoral, étant en voie d’imposer une nouvelle rallonge.

Le 19 juillet dernier, rappelle ledit journal, le président de la République promulgué un décret portant prorogation du mandat des députés pour une durée de deux mois ayant débuté le 29 octobre pour s’achever le 29 décembre prochain. «A vrai dire, et à mon humble avis, la seule marge de manœuvre dont dispose le président est de proroger le mandat des députés et celui des conseillers municipaux», acquiesce, dans les colonnes de La Nouvelle Expression, l’expert en décentralisation Barthélemy Kom Tchuenté.

Pendant ce temps, dans le chef-lieu de la région de l’Ouest à Bafoussam, c’est le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), Maurice Kamto, qui recevait, selon le même journal, un accueil triomphal la veille alors qu’il se rendait sur le site de l’éboulement de terrain du quartier Gouache qui, voici une dizaine de jours, avait fait 43 morts.

Et Le Jour de relater le quotidien des sinistrés du site maudit, sommés de quitter les lieux mais toujours préoccupés par la question du recasement que les officiels disent toujours en préparation. Sur les causes du drame, Libération Plus pointe un doigt accusateur sur le gouvernement qui, en dépit du danger réel, a laissé les populations occuper anarchiquement un flanc de colline.

En matière d’indemnisation des victimes, il faudrait éviter que ce qui s’est passé après le grave incendie de février 1998 à Nsam, un quartier de la capitale, Yaoundé où des cas d’intrus et des contestations dans la récupération des dépouilles s’étaient signalés, n’arrive à Gouache. D’ici à ce que la justice et la médecine légale interviennent pour amoindrir les risques, Cameroon Tribune signale d’autres affaissement de terrain dans la même ville de Bafoussam, soumise ces dernières semaines à de fortes averses.