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Le Mali accusé d'opération militaire non autorisée

Mali -
Le gouvernement burkinabé a déclaré que l'armée malienne n'était pas autorisée à pénétrer sur son territoire pour tuer trois personnes lors d'une vague de violence ethnique la semaine dernière.
Les responsables maliens n'étaient pas disponibles pour commenter, mais l'armée malienne a déclaré samedi que ses forces avaient poursuivi des assaillants armés au Burkina Faso. Dans le cadre d’un groupe de travail militaire commun appelé G5 Sahel, qui regroupe les forces de cinq pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Mali et le Burkina Faso, les unités de l’armée peuvent poursuivre des militants jusqu’à 50 km sur le territoire d’un autre pays membre. Mais deux ans après la première opération du G5 Sahel, ses membres ont du mal à coordonner pleinement leurs campagnes respectives contre les milices djihadistes et autres milices armées qui fantasment fréquemment sur les longues frontières non aménagées de la région aride du Sahel, au sud du Sahara.

Au lieu de cela, les attaques de milices djihadistes, certaines ayant des liens avec Al-Qaïda ou un État islamique, et la violence ethnique se sont multipliées, sabotant l’ancienne puissance coloniale, la France envisage de mettre fin à son intervention militaire de près de six ans dans la région. Selon une lettre adressée lundi par le ministre burkinabé de la Défense à son homologue malien et confirmée par le ministère burkinabé de la Défense, les forces maliennes ont franchi la frontière samedi après l'attaque d'un village de chasseurs de Dozo burkinabés par des éleveurs Fulani du Mali.

Dans le village, les forces maliennes ont à la place rencontré des chasseurs de dozo qui s'étaient mobilisés pour se défendre contre les éleveurs peuls, a précisé la lettre. "Les soldats maliens ont procédé à la répression de la population du village d'Abaye, faisant trois morts, dont un écrasé par les roues des véhicules", indique la lettre, précisant que plusieurs villageois auraient été arrêtés et emmenés au Mali.

"Les mécanismes de coordination que nous devons agir le long de nos frontières communes n'ont pas été activés par nos voisins maliens", a-t-il déclaré. On ne savait pas tout de suite à quelle distance de la frontière se trouvait le village.