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Benjamin Essozimna Atchole, président de la CTE : « Ce qui se passe au Togo de nos jours est inacceptable »

Togo - Politique
Processus électoral conduit unilatéralement par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) aux bottes du régime, installation du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE), privatisation des sociétés d’Etat, etc., le président de la Conférence des Togolais de l’Extérieur (CTE), Benjamin Essozimna Atchole, dans une interview accordée à la Rédaction, donne son appréciation de ce qui se passe au Togo ces dernières années. Lisez plutôt !
icilome.com : Bonjour M. Benjamin Essozimna Atchole. Vous êtes Togolais et vous résidez à Washington aux USA. Président de la Conférence des Togolais de l’Etranger (CTE), votre organisation regroupe tous les Togolais de par le monde et est basée à Washington. Née il y a un peu plus d’un an, bien avant le HCTE qui semble une copie de vos idées selon vos propos dans un communiqué passé, votre organisation a pour objectif fondamental de regrouper tous les Togolais vivant hors du Togo en vue de coordonner leur participation à la vie sociale, économique et surtout politique de leur pays d’origine. Merci pour votre disponibilité. Comment se portent les Togolais de l’Etranger ?

Benjamin Essozimna Atchole : Les Togolais de l’Etranger se portent très bien surtout ceux des USA, du Canada et d’Europe. Le Togolais est très respecté dans ces pays d’accueil à cause de son intégrité et de son intelligence. Pour preuve, vous retrouverez des Togolais à Silicon Valley, à la NASA, à Wall Street, dans les grandes organisations internationales à New York et à Genève. Ils sont aussi présents à des postes clés dans les grands centres du Monde comme, Londres, Paris, Berlin, Bruxelles et autres. Les Togolais de l’Etranger sont classés 3ème en Afrique après le Nigéria et l’Ethiopie en termes de transfert d’argent dans leurs pays d’origine depuis près de 3 ans. Ceux en Asie se portent juste bien du fait des grandes difficultés d’adaptation auxquelles ils sont confrontés là-bas en Chine, à Dubaï, Koweït, Liban etc. Cependant, ceux en Afrique, ne semblent pas bien, du fait de la mauvaise gouvernance un peu partout en Afrique, de l’instabilité politique mais surtout de la xénophobie et du racisme qui prévalent entre frères africains (très dommage !)

Quel est le poids de la CTE vis-à-vis du HCTE que le gouvernement a installé récemment ?

Nous n’avons pas à nous comparer au HCTE qui ne nous engage pas. Nous ne voulons pas que des gens qui ne savent rien de ce que nous sommes à l’étranger viennent arguer de vouloir nous regrouper. Les Togolais de l’Etranger, c’est des docteurs, des ingénieurs, des colonels de l’armée Américaine, Française, Anglaise… des investisseurs, mais aussi des cuisiniers, chauffeurs, infirmières…bien murs et assez adultes qui ne vont jamais accepter que des « demi-Togolais » Nigérians et nigériens nés au Togo et vivant au Togo ou en France avec peu d’intégrité, montent des projets bidons sur notre dos avec l’intention de remplir leurs poches et de tromper le chef de l’Etat. C’est une insulte à nous et au chef de l’Etat cette histoire de HCTE. Nous avions émis l’idée que si le gouvernement Togolaise veut parler aux Togolais de l’Etranger, que le Chef de l’Etat prenne lui-même l’initiative. C’est très simple vu l’immense poids que représente de nos jours la contribution des Togolais de l’Etranger dans tous les secteurs de la vie de notre pays.

Le projet du HCTE a quand même eu une adhésion massive (près de 500 candidatures enregistrées, 316 candidats retenus, 77 délégués élus) de la diaspora Togolaise n’est-ce pas du lourd ?

Nous sommes 1.7 million de Togolais de par le monde. Le sulfureux HCTE a eu au total 488 inscrits et à la fois 488 candidats. Ce qui signifie que tous les inscrits étaient eux-mêmes candidats. Nous ne sommes plus en 1967. Nous sommes en 2019. Il faut qu’on arrête de tromper le Chef de l’Etat et l’opinion togolaise par ricochet. C’est des gens comme les fabricants du HCTE qui irritent et ternissent le quotidien des Togolais. Chez nous aux USA par exemple, ils ont (placé) un monsieur qui ne vit même pas aux USA, qui n’y passe qu’à peine deux (2) mois au total par an, qui n’a jamais travaillé aux USA, que personne ne reconnait aux USA comme représentant. Et on veut le faire représentant des Togolais des USA. Juste parce qu’il est l’ami de l’ami d’une amie de la présidence.

En Europe, des autorités togolaises et célébrités proches du pouvoir ont été huées et décrédibilisées. Et on les y attend encore. Dorénavant, leurs escapades et sorties en Europe leur donnent du stress et ils sont obligés de jouer discrets. Le HCTE en est-il une solution ?
La CTE demande au chef de l’Etat d’ouvrir les yeux car le peuple meurt à cause de ces gens mal intentionnés qui ne cherchent que leurs intérêts.

Pensez-vous à CTE que la page de la crise socio-politique a effectivement été tournée et que toutes les conditions sont réunies pour les présidentielles de 2020 ?

Nous avons appris récemment d’une loi à propos du vote des Togolais de l’Etranger. Selon ce que nous apprenons et lisons, aucun Togolais de l’Etranger n’est prêt à voter sous le régime actuel. Dans notre dernière mise au point, nous avions appelé au libre retour des Togolais de l’Etranger qui souhaiteraient rentrer pour participer aux élections. On ne peut pas privilégier certains et écarter d’autres.

Cela nous a valu des menaces (surement des affidés qui hantent le peuple depuis des décennies). Mais la vérité a été dite et il n’en demeure pas moins vrai que la démocratie ne fonctionne pas comme ça. Du moins si on veut que le chef de l’Etat actuel se représente, on devrait également le laisser concourir avec tout le monde. L’enjeu est perdu et la volonté du peuple n’y sera plus, si les amis du président sortant se donnent le loisir de choisir les adversaires de leur candidat, allant jusqu’à barrer la route à ceux qu’ils trouvent crédibles et menaçants. De quoi ont-ils peur ?

Dire que la situation socio-politique actuelle est propice à une élection est un leurre. 2020 Présage tous les dangers pour le Togo, à l’allure où vont les choses. Que Dieu protège et bénisse le peuple Togolais qui sombre chaque jour dans la précarité, la misère et les divisions.

Quel candidat vous inspire au niveau de la diaspora ?

Disons plutôt quel candidat nous inspire au niveau des Togolais de l’Etranger ? Je n’aime pas du tout le mot diaspora. Ce mot me parait trop vulgaire. C’est plus élégant de parler de Togolais de l’Etranger. Quel candidat nous inspire ? Pour les Togolais de l’Etranger, c’est Boko et Atchadam (rires).

Pour l’heure, nous Togolais de l’Etranger, ne sommes inspirés par aucun candidat. Des béninois, Ghanéens, des gens avec niveau BEPC, et je ne sais quoi d’autre veulent eux aussi diriger notre Togo. Toutes les candidatures jusqu’ici ont toutes les caractéristiques de plaisanteries. D’autant plus que les règles du jeu électoral restent floues et très tendancieuses. Ce qui rend curieux toutes ces candidatures agitatrices se revendiquant de l’opposition. On se demande si l’intention n’est pas autre ? Pour avoir traversé une crise aussi profonde, les Togolais ont le devoir de prendre du recul et profiter de ce rendez-vous électoral de 2020 pour apaiser les cœurs par la vérité des urnes. Ces candidatures agitatrices ne donnent pas la main à l’opposition de négocier l’obtention d’un tel résultat.

Pour UNIR, Faure Gnassingbé est un candidat naturel pour un 4ème mandat. Ça ne se discute pas vue que la constitution en vigueur l’y autorise.

Ce n’est pas normal de s’embrigader dans une telle logique. Le Togolais de l’Etranger n’a en principe pas de parti que celui du peuple. Si les choses vont mieux au pays, il va de l’intérêt de nous tous. Nous à l’étranger investirons peut-être moins dans le social que l’économique. C’est une dynamique avantageuse à nous tous que le pays soit bien gouverné. Mais nous estimons tous qu’après presque 40 ans de règne du père et 15 ans de son règne, le Chef de l’Etat sortant, intellectuel tel que nous le connaissons, doit pouvoir céder la place à quelqu’un d’autre. Ça peut être quelqu’un de son parti, ce sera du moins poli vis-à-vis de l’ensemble des institutions du pays.

A Lomé, on nous a souvent bernés qu’il n’y a personne pour remplacer Faure Gnassingbé. C’est une insulte grave à plus de 7 millions de Togolais. Parfois on te dira qu’on ne peut pas laisser le pouvoir aux mains de « ces gens-là ». C’est qui ces gens-là ? Eux aussi sont Togolais.

On ne demande qu’une seule chose : ouvrir les règles de la compétition pour que ce soit sur la base de mérite qu’on élise un gouvernant, peu importe qu’il soit du sud ou du nord. Ce sont tous des Togolais. Si les autres viennent et ils ne font pas bien on pourra les balayer aussi. Ce que nous craignons le plus c’est le manque d’un plan B pour le régime en place. Personne ne veut en parler. Et à cette allure, même après les prochains dix ans qu’on veut donner à Faure, ils diront qu’il lui faut encore un autre 10 ans. Puis après ce sera un fils de Faure. Ça fait pitié pour le si beau pays qu’est le Togo.

Quel profil soutiendriez-vous pour ces élections ? (Quelles sont les caractéristiques d’une candidature qui pourrait avoir l’adhésion massive des Togolais de l’Extérieur

Les Togolais de l’Etranger souhaitent que le prochain président du Togo soit un nouveau président, un rassembleur de tous les Togolais. Quelqu’un qui sera pragmatique et aura une oreille attentive aux préoccupations du people. Il devra être non seulement un technocrate mais aussi un humaniste qui apaisera les souffrances des Togolais, qui pourra créer une situation d’apaisement (libérer les prisonniers politiques, engager un vrai processus de réconciliation, pas du genre HCRRUN, quelqu’un qui reconstruira nos hôpitaux et écoles avec les fonds récupérés des détournements, quelqu’un qui sera à l’écoute de nos étudiants, de nos fonctionnaires, de nos paysans et même de notre armée. Il y en a beaucoup qui ont ces caractéristiques, et cette carrure de veiller à une redistribution juste des richesses du pays.

Pensez-vous que le processus est ouvert pour des élections libres et transparentes ?

Les Togolais de l’Etranger sont mieux informés de ce qui se passe au Togo, aussi bien que leurs compatriotes au pays. Parfois, nous en savons mieux que nos frères au pays. Ils n’ont aucune confiance au régime quant à l’organisation d’une élection transparente. Ils savent qui constitue le fichier électoral, qui sont à la CENI et qui sont à la Cour Constitutionnelle. Quel que soit le type de supervision électorale, les résultats sont déjà connus d’avance.

La diaspora peut enfin voter, selon les dernières décisions du gouvernement. Comment cette décision est-elle accueillie par la diaspora ?

C’est un non-événement. Et personne n’entend voter si c’est le régime actuel qui organise les élections et si le président sortant est candidat. Très peu de Togolais de l’Etranger sont même au courant de la nouvelle. Et aussi les dispositions prises pour notre vote sont banales. Comment voter avec une carte consulaire ? Dans combien de pays le Togo a des consulats ? On prend des décisions qui engagent des gens sans même les impliquer dans le processus d’élaboration de ces décisions. C’est dommage !

La semaine dernière, 500 Togolais de l’Etranger ont renoncé à la nationalité togolaise en faveur de celle de leur pays d’accueil et ce n’est pas une première. Qu’est-ce qui motive de telles décisions des compatriotes de l’étranger ?

Nous avons accueilli la nouvelle avec grande tristesse. Et si ces gens l’ont fait ce n’est pas par courtoisie pour leur pays d’accueil mais plutôt par dédain à leur pays d’origine. Ils sont fatigués et ont honte de leur pays d’origine à cause de ce qui s’y passe. C’est ce qui nous a été rapporté. Pour le régime au Togo, c’était comme on versait de l’eau sur le dos d’un canard. Bien dommage qu’on se réunisse en Conseil de ministres pour valider ces décisions sans pour autant chercher le sens profond de l’acte posé par ces 500 anciens Togolais.

Vous êtes sans doute au parfum de l’évolution de la situation socioéconomique du pays. Le Togo vient de réaliser une prouesse au classement Doing Business de la Banque Mondiale. S’en est suivie la privatisation de l’une des dernières sociétés nationales (Togocom), sans oublier le projet de privatisation des deux banques nationales restantes : UTB et BTCI. Quelle lecture fait-on de la situation à la CTE ?

Nous avons appris à travers les médias cette histoire de Doing Business de la Banque Mondiale. C’est une marque de fabrique du régime. Gouverner le pays par le satisfécit des rapports internationaux, qui n’ont aucune incidence ni crédibilité sur le vécu réel des populations. Ces rapports sont consolidés par des lobbys qui ne disent pas leurs noms, histoire d’engranger des crédits et financements auprès des institutions internationales à des fins de détournements. Au final, on constate beaucoup d’investissements et d’entrée de fonds qui ne changent en rien le quotidien des populations (pas d’équipements dans les hôpitaux, les familles peinent à manger au point où la même Banque mondiale vient financer des projets comme les cantines scolaires pour préparer à manger aux enfants dans les écoles parce que leurs parents peinent à leur garantir un repas quotidien préparé dans la chaleur et l’amour familiale). Doing Business, c’était juste des données compilées et un canevas suivi par le Togo selon les critères et la sratégie qui intéressent la Banque Mondiale. Rien ne prouve que ce soit vraiment de quoi nous avons besoin selon nos réalités locales pour l’épanouissement de notre peuple.

Togotélécom, Togocel, UTB, BTCI, BTD et autres étaient des sociétés et banques de l’Etat qui faisaient la fierté de tous les Togolais et du Togo. La descente en enfer de Togotelcom a commencé peu après le décès de Eyadema Gnassingbé. Déjà en 2011 Togotelecom était déjà mort car ils avaient tout volé en 6 ans après Eyadema. Aujourd’hui il ne reste plus rien de ces institutions. Ils ont tout volé et sont venus acheter des maisons ici aux USA et au Canada. Ils ont tous des passeports et visas occidentaux et leurs enfants y vivent. Le comble de l’histoire, c’est que les auteurs sont encore là et se pavanent à Lomé et dans les avions, après avoir mis le pays dans le gouffre. Comment un Etat peut-il vivre sans institutions publique ?

Si on a un minimum de respect pour son peuple, qu’on rende publics, les contrats de privatisation, qui sont les acquéreurs réels de cette société d’Etat (Togocom) et qu’on explique clairement ce qui a motivé la privatisation de ces sociétés, si bien sûr, ce n’est pas un bradage déguisé par ces personnes qui sont à la fois l’Etat et les business men aux côtés de l’Etat.

En 15 ans, la dette du Togo est passée de 29 à 80% du PIB. Où est passé l’argent ? On nous dit qu’on a construit les routes et on a augmenté les salaires. Et puis c’est tout. 80% de cet argent a été complètement détourné, et on fait les sourds muets devant toutes les alertes et investigations de la presse nationale et internationale. On nous construit des passages à niveau et on nous parle d’échangeurs. Si le phénomène de cet endettement continue, d’ici 10 ans le Togo sera à une dette de 100% de son PIB pour devenir un Etat défaillant. N’y a-t-il que des dettes qu’on veut léguer à nos enfants ?

Quels sont vos amendements et recommandations générales dans le cadre du processus électoral ?

Je voudrais ici remercier le chef de L’état pour la récente libération du président du « Mouvement En Aucun Cas» Mr Satchivi Folly et l’encourageons à poursuivre ce qu’il a commencé en libérant celui que tout le monde connait.

Nous voudrions aussi féliciter Mr Kpdzro Fanouko pour ses efforts aux côtés d’une partie des forces pour l’alternance en vue de mettre fin a plus de 50 ans du règne d’une famille. Néanmoins sous voudrions que cette lutte ne soit semblable a celle des années 1990 ou le tribalisme était le mot d’ordre.

Revenant à votre question, notre position a été Claire il y a de cela six (6) mois déjà. Nous avions posé des préalables avant le démarrage du processus électoral. Notre souhait a été le libre retour de tous les Togolais de l’Etranger qui aimeraient rentrer chez eux et participer à la vie politique de leur pays. Aucun Togolais ne doit être empêché d’être candidat dans une quelconque élection au Togo. La libération de tous les prisonniers politique et d’opinion.

Si le pouvoir actuel souhaite représenter le Faure Gnassingbé aux élections, qu’il n’ait peur de personne. Qu’il laisse les candidats revenir au Togo pour la bataille de la présidence de la République. Pour nous à l’Etranger, c’est comme le pouvoir a peur de concourir avec certains Togolais et ne préfèrerait que certaines personnes complaisantes. Les Togolais de l’Etranger sont pour une alternance en 2020. La balle est dans le camp d’UNIR pour choisir celui qui pourra succéder à Faure. Et que celui-ci puisse aller aux élections avec tout le monde y compris Pascal Bodjona, Agbeyome Kodjo, François A. Boko, Jean Pierre Fabre, Alberto Olympio, Tikpi Salifou Atchadam et autres…... Si cela ne se produit pas maintenant cela ne se produira pas en 2030.

Un mot de fin ?

Nous rappelons qu’à la Conférence des Togolais de l’Etranger, nous nous exprimons pour la vision d’un Togolais épanoui qu’il soit au Togo ou l’Etranger. Je suis Togolais de l’étranger tout comme tous les membres de la CTE. Ce qui se passe au Togo de nos jours est inacceptable. Il ne faut pas qu’une poignée de personnes continuent par tromper le chef de l’Etat parce qu’ils veulent continuer à sauvegarder leurs intérêts au détriment de ceux de tout un peuple. Dans les années 1990 nous avons combattu le tribalisme et l’anarchie pour sauver la République. Aujourd’hui nous devons combattre la corruption et la confiscation du pouvoir pour sauver le Togo.

Le Togo appartient à nous tous, Togolais du sud, du nord, de l’ouest et de l’est. Nous devons éviter de faire référence à la peur de l’inconnu ou de l’autre pour rester inactifs devant la volonté d’un clan qui veut confisquer le pouvoir. Si nous ne pourrons/voulons pas être président au Togo un jour, donnons la chance à nos enfants de rêver de cette présidence car a l’allure où vont les choses, nos enfants et petits-enfants risquent d’être sous la même emprise. Il ne faut pas qu’on ait peur de le dire. Ce n’est pas en cédant à la peur que nos aïeux ont arraché notre indépendance et notre liberté des mains du colon qui était plus brutal et sans pitié.

Je vous remercie très sincèrement de m’avoir contacté de si loin pour que je vous donne une idée de ce que les Togolais de l’Etranger pensent de la situation socio-politique de leur pays en ces temps qui courent.

Que Dieu bénisse tous les Togolais, Que Dieu bénisse le Togo.