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Togo Debout n’exclut pas une désobéissance civile si le régime persiste dans sa voie

Togo - Politique
La marche du FCTD arrive au point de chute devant l’Eglise des Assemblée de Dieu de Dzifa-Kpota. C’est le Porte-parole du mouvement, Prof David Dosseh qui, au cours du meeting, a expliqué l’objectif de la tenue de cette manifestation à la foule.
L’essentiel du message se résume à la mobilisation qui doit être maintenue pour amener le régime de Faure Gnassingbé à revoir l’organisation de l’élection présidentielle de 2020. Pour lui, il est temps que le pouvoir accepte de faire la volonté du peuple, car « 2020 ne sera pas comme les autres ».

Prof David Dosseh croit au changement et à l’alternance en 2020. La présidentielle de 2020, a-t-il souligné, doit être différente de toutes celles qui ont été déjà organisées au Togo. « Voilà pourquoi nous demandons à tout le peuple d’aller se faire recenser, mais nous n’accepterons cette fois-ci les trois jours de recensement. Il doit nous conduire à un fichier fiable et disponible à tous les acteurs. Le recensement ne doit plus être opéré par le truchement de la société Zetès », a-t-il indiqué.

Il tient à avertir le gouvernement qu’il n’y aura pas de boycott de cette présidentielle, toutefois, cette élection n’aura pas lieu sans ce minimum exigé. « Et parce qu’on ne peut pas gouverner indéfiniment contre la volonté d’un peuple, le gouvernement doit savoir qu’aucun pouvoir ne peut venir à bout de la détermination du peuple », a averti Prof David Dosseh.

Et d’ajouter : « Chers concitoyens, notre Constitution nous donne le droit de résister, elle nous donne aussi les moyens de dire NON à tout ce qui est contraire au bien du peuple. Nous sommes prêts à aller à la désobéissance civile si d’ici les semaines à venir le gouvernement ne donne aucun signe de prise en compte de nos revendications. L’heure n’est plus à l’attentisme. L’heure est de sauver la nation toute entière sans violence, mais de façon déterminée ».

Il demande donc aux populations togolaises de rester mobilisées, puisque le moment viendra où il faut rester dans la rue aussi longtemps que possible, s’il le faut. « La victoire est proche. Elle dépend de notre détermination », a-t-il lancé, avant d’appeler les forces de défense et de sécurité à se ranger du côté du peuple togolais.