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Vers la recomposition de la Cour constitutionnelle ?

Togo - Politique
Le renouvellement de la Cour constitutionnelle fait partie des revendications de l’opposition avant la tenue du scrutin présidentiel du 22 février prochain. L’Exécutif semble céder sur ce point. Mais comment se fera-t-il ?
L’une des bonnes nouvelles que la classe politique, de façon générale, à retenir suite à la rencontre entre Faure Gnassingbé et les membres des institutions de la République est que le chef de l’Etat a demandé que la Cour constitutionnelle soit recomposée.

La recomposition de cette institution qui joue un rôle important dans la proclamation des résultats définitifs est une exigence de l’opposition tout comme celle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) contrôlée par le régime en place.

« A l’issue des échanges, le Président de la République a instruit le Gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour le renouvellement de la Cour Constitutionnelle conformément aux réformes constitutionnelles et institutionnelles du 15 mai 2019, en attendant la mise en place du sénat et la désignation par cette institution des membres restants », communique le gouvernement.

L’objectif de cette décision est de décrisper l’atmosphère sociopolitique afin que la prochaine présidentielle se déroule dans un climat serein.

Mais selon les observateurs, si l’Exécutif accepte finalement de réformer (sic) la Cour constitutionnelle, c’est parce qu’il a une autre stratégie en tête pour toujours fait basculer les résultats de la présidentielle en sa faveur.

« Sinon UNIR n’accepte rien sans rien, c’est-à-dire s’il n’est pas sûr d’avoir une contrepartie qui concourt au statu quo », explique un analyste. Ce dernier ajoute : « vous allez voir ce que le régime cinquantenaire va faire. Rien ne changera. L’opposition criera encore, mais le chien aboie la caravane passe ».

Jusqu’aujourd’hui, le pouvoir en place clame avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour que le scrutin du 22 février 2020 se passe dans la transparence, la neutralité, la crédibilité, la paix.

L’opposition de son côté souhaite l’arrêt du processus afin qu’un fichier électoral fiable soit mis en place, que la CENI soit recomposée, entre autres.

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui fait des va-et-vient dans le pays donne l’impression d’être satisfaite du processus en cours. Une attitude qui s’apparente à « un complot » que dénonce une partie de l’opposition et de la société civile.

A.H.