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Un affrontement entre gendarmes et civiles fait un mort et plusieurs blessés à Anié

Togo - Societe
Dans le village de Tchakpalakopé, dans la Préfecture d'Anié, un affrontement entre les habitants de ladite localité et un peuhl a dégénéré. Les forces de l’ordre et de sécurité interviennent. Bilan : un décès et des blessés.
Selon un communiqué du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Yark Damehame, tout part de la dévastation des champs par des bœufs appartenant à un peuhl. Ceux qui ont vu leurs cultures détruites se révoltent et, dans leur colère, s'en prennent au propriétaire des troupeaux. Entre-temps, certaines bonnes volontés ont tenté de trouver une solution à l’amiable en vain. Les habitants somment le peuhl de quitter le village.

La situation devient tendue. L’employeur du peuhl porte l’affaire devant la Brigade de Gendarmerie de la localité. Motif, violences policières. Les deux parties sont convoquées. L’une, c’est-à-dire les mis en cause, ne répond pas à l’appel.

« C'est alors que le commandant a envoyé sur place deux gendarmes pour comprendre les motivations de ce refus de comparaître. Une fois arrivée dans le village de Tchakpalakopé, les deux agents de la gendarmerie ont été pris à partie et molestés par les habitants, qui ont déchiré leur uniforme, retiré leurs portables et cassé leurs motos », explique le communiqué.

Selon toujours la version officielle, le commandant se déplace lui-même sur le terrain, accompagné d’une équipe composée de gendarmes dans l’optique de faire revenir le calme. A l’aide de coupe-coupe, de gourdins…, surtout renforcés par une partie des habitants du village voisin de Palakoko, ils chassent les agents des forces de l’ordre. Ces derniers font usage de grenades lacrymogènes suivis de tirs de sommation.

« Malheureusement, cet incident a occasionné des blessés graves dont cinq du côté des gendarmes et un par balle du côté des paysans. Ce dernier succombera plus tard des suites de ses blessures après son évacuation au Centre hospitalier préfectorale », poursuit la note du Général Yark.

A.H.