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L’ONU se félicite de la libération de plusieurs civils enlevés, dont trois humanitaires

Nigéria - Societe
Le Coordonnateur humanitaire au Nigéria, Edward Kallon, s’est dit jeudi profondément soulagé par la libération la veille de plusieurs civils, dont trois travailleurs humanitaires, qui avaient été enlevés par des groupes armés non étatiques le long de la route entre Monguno et Maiduguri le 22 décembre 2019.
« Ils sont maintenant en sûreté », a déclaré M. Kallon dans un communiqué de presse. « Toute la communauté humanitaire du Nigéria partage la joie des familles, des amis et des collègues de ces travailleurs humanitaires ».

Il a rappelé que ces travailleurs humanitaires s’efforçaient de fournir une aide vitale à des millions de Nigérians vivant dans le nord-est de l'État de Borno. « Ils n'auraient jamais dû être une cible ou subir le traumatisme d'être détenus en captivité », a dit le Coordonnateur humanitaire.

Malgré ces nouvelles encourageantes, il s’est dit préoccupé par le sort des autres civils enlevés lors de cet incident.

Il s’est aussi dit gravement préoccupé par le sort de l’employée d’ACF, Grace Taku, enlevée près de Damasak en juillet 2019, et d'Alice Loksha, une infirmière, enlevée lors d'une attaque à Rann en mars 2018. Elles sont toujours retenues captives par des non groupes armés étatiques. « L'ONU et ses partenaires humanitaires demandent leur libération immédiate et en toute sécurité », a déclaré M. Kallon.
Douze travailleurs humanitaires ont perdu la vie en 2019 au Nigéria

Le Coordonnateur humanitaire s’est dit extrêmement préoccupé par l'environnement de plus en plus précaire dans lequel les humanitaires travaillent, notamment l’augmentation des barrages routiers installés par des groupes armés le long des principales voies d'approvisionnement dans les États de Borno et de Yobe.

« Ces postes de contrôle exposent les civils et les humanitaires à des risques accrus d'être tués ou enlevés. J'exhorte toutes les parties au conflit à protéger la population civile, y compris les travailleurs humanitaires, contre ces violations graves des lois internationales », a dit Edward Kallon.

Au total, 12 travailleurs humanitaires ont perdu la vie en 2019 au Nigéria. C'est deux fois plus qu'en 2018, qui a été l'une des années les plus dangereuses pour les acteurs humanitaires dans ce pays. « Leur sécurité est primordiale et j'appelle toutes les parties à assurer la sécurité des travailleurs humanitaires et l’acheminement sans entrave de l'assistance », a déclaré le Coordonnateur humanitaire.