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Présidentielle 2020/Jean-Pierre Fabre persiste et signe : Pas question de s’aligner derrière un candidat unique de l’opposition

Togo - Politique
Le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) en conférence de presse mardi à Lomé a encore réitéré sa position sur la question de la candidature unique de l’opposition. Jean-Pierre Fabre persiste et signe qu’il ne compte s’aligner derrière aucun candidat de l’opposition, du moins pour le premier tour de la présidentielle en vue.
Le maire du Golfe 4 a déclaré hier qu’il a de la peine quand il écoute les gens défendre l’idée de candidature unique de l’opposition comme étant la seule et unique stratégique efficace pouvant aboutir à l’alternance politique à l’issue du prochain scrutin présidentiel.

« Je me bats pour nous tous. J’écoute avec beaucoup de peines, ce qui se dit. Des choses que je trouve insolites. Je prie Dieu de me fermer la bouche pour que je ne réagisse pas. Je prie Dieu tous les jours pour que je puisse contrôler ma langue quand il s’agit de se prononcer sur ces incongruités qui se disent. Je fais tout pour ne pas céder à l’énervement », a lancé Jean-Pierre Fabre, hier lors de sa rencontre avec la presse. Un rendez-vous qu'avait pris part Dr Agbéyomé Kodjo, candidat unique de l’opposition.

A en croire l’ex-chef de file de l’opposition togolaise, diriger un parti politique n’est pas une chose aisée. Et il est totalement inadmissible qu’un quidam tente d’imposer des « choses » à un parti politique normalement constitué.

« Faire de la politique sérieusement comme nous on le fait, ce n’est pas facile. J’entends des choses qu’on essaie d’imposer à un parti politique normal. Le premier tour n’est pas encore arrivé et vous demander à un homme politique de s’aligner derrière un candidat. Non, c’est pas sérieux », a lâché l’ex-député.

Pour ceux qui défendent l’idée d’une transition au sommet de l’Etat, Jean-Pierre Fabre précise que tout régime démocratique qui sera élu à l’issue de la prochaine élection, sera nécessairement un régime de transition. « C’est automatique, il devra mettre en place toutes les institutions. C’est une transition qui ne dit pas son nom », a-t-il expliqué.

Pour finir, l’ex-responsable de la Coalition des 14 a laissé entendre qu’il tisse toujours de bonne relation avec tous les autres candidats de l’opposition. « Je suis disponible à travailler avec tout le monde, ce combat on ne peut pas le faire tout seul », a-t-il conclu.

Godfrey Akpa