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LE TOGO ET LA VÉRITÉ DES URNES

Togo - Politique
Pour le Journal en ligne : « Référencetv.tg et Plume libre »

LE TOGO ET LA VÉRITÉ DES URNES
PROTOCOLE D’INTERVIEW
Journaliste : M. Emmanuel Vivien TOMI
Journal en ligne : Référencetv.tg et Plume libre 1
Invité : Dr Yves Ekoué AMAÏZO
Coordonnateur général du Collectif pour la Vérité des Urnes 2
CVU-TOGO-DIASPORA
[email protected]

30 janvier 2020

1- Le journal « REFERENCE TV TG PLUME LIBRE » vous prie de bien vouloir vous introduire, car de nombreux Togolaises et Togolais vous lisent mais ne vous connaissent pas bien.

YEA : Je vous remercie pour l’invitation. Je suis un togolais qui vit en Autriche depuis plusieurs années. Mes activités professionnelles m’amènent à voyager souvent et plus régulièrement en Afrique. J’ai été plus de 20 ans dans la fonction publique internationale et depuis plus de 13 ans dans le secteur privé à mon compte. A côté de mes activités de conseils stratégiques dans le domaine du partenariat, de la technologie et de l’investissement tant auprès des Etats que des entreprises privées, j’ai décidé, avec mes finances propres, de m’engager comme un citoyen engagé.

Pour avoir plus d’influence, j’ai pu regrouper un certain nombre de personnalités pour tenter d’influencer, à notre manière et avec nos moyens, le cours de l’histoire du Peuple africaine, du Peuple togolais en particulier. Il s’agit principalement d’un combat pour la liberté, la transparence, la vérité et l’amélioration des conditions de vie sur des bases plus équitables, mais tout en promouvant l’entreprise et l’emploi, source de création de richesses partagées.

Je dirige une organisation intitulée le Collectif pour la vérité des Urnes (CVU-TOGO-DIASPORA) qui tente de faire triompher la vérité tout court en politique et en économie, mais plus particulièrement la vérité des urnes et la vérité des comptes publics. Mais, si vous visitez régulièrement le site consacré au Togo, www.cvu-togo-diaspora.org, vous aurez de plus amples informations. Je rappelle que mon organisation est totalement indépendante intellectuellement et financièrement. CVU-TOGO-DIASPORA n’a rien à voir avec des personnes malintentionnées qui usurpent et collent le nom CVU sur des infos qui circulent dans certains réseaux sociaux. Ces derniers font en fait de la propagande pour le pouvoir en place et refusent systématiquement de signer leur billet et ne donnent jamais leur contact afin d’instruire une plainte contre eux.

2- Vous êtes un citoyen togolais, mais vous êtes de la Diaspora. Comment se porte votre association « Collectif pour la Vérité des Urnes Togo-Diaspora ?

YEA : CVU-TOGO-DIASPORA se porte bien comme toutes les associations qui ont choisi d’une part, de dénoncer, de conscientiser et d’alerter les citoyens conscients des enjeux, et d’autre part d’influencer les décideurs et politiques pour modifier le cours de évènements afin de porter le plus haut possible la voix du Peuple togolais. Cette voix du Peuple est totalement mise en sourdine par le pouvoir autocratique du Togo à moins de s’aligner sur la pensée unique du RPT/UNIR dont les acteurs dirigeants se sont érigés en suprématistes noirs. Mais cette voix du Peuple a du mal à porter du fait de certains opposants alimentaires, eux-mêmes souffrants parfois de compétences, ce qui les conduit à opter pour le statut quo dès lors que la fausse démocratie conviviale leur permet de s’alimenter.

Pour avoir plus d’impacts, CVU-TOGO-DIASPORA tente d’attirer d’autres associations pour regrouper les personnalités engagées et indépendantes du système Gnassingbé au sein d’une Diaspora plurielle.

C’est à la lumière de cette complexité qu’il y a à avancer vers une structuration de ceux qui souhaitent une alternative crédible de projet pour le Peuple togolais que nous avons choisi de créer en travaillant ensemble avec le Réseau de Coordination de la Diaspora togolaise indépendante (RCDTI). Ce réseau permet à chacun de préserver sa liberté de pensée tout en participant à une structure organisée qui s’est fixée comme objectif de réfléchir et de proposer un projet de société commun avec des possibilités de décentralisation. C’est ce travail qui va permettre une unité de pensée afin de ne pas tomber dans le piège de s’engager dans l’impasse que constitue la désignation d’un candidat unique sans un projet de société commun. Une fois que l’échec de la stratégie de « l’unicité du candidat » sera consommé, ceux qui ont conduit le Peuple togolais vers cette impasse pourront alors rejoindre au cas par cas nos actions collectives pour une alternative de projet de société inclusif et non une alternance d’individus, quelle que soit leur qualité par ailleurs.

3- Quels sont en bref, les objectifs principaux de votre Collectif et comment vous opérez ?

YEA : CVU-TOGO-DIASPORA souhaite participer à la refondation de la démocratie togolaise qui repose sur la vérité des urnes et la vérité des comptes, non sans oublier les libertés, la séparation des pouvoirs et la promotion de la prospérité économique partagée à partir de l’entreprise. L’association privilégie l’approche du “bas vers le haut” en mettant en valeur la volonté collective des populations togolaises. Les prises de décisions se font sur la base des échanges d’arguments et les décisions sont prises sur une base démocratique et/ou consensuelle.

Il est inadmissible que le Peuple togolais soit une victime silencieuse d’un système oligarchique d’individus ayant des intérêts partagés au point de sacrifier les intérêts des populations togolaises. Aussi, CVU-TOGO-DIASPORA avec d’autres structures indépendantes réfléchissent sur des stratégies et des solutions allant dans le sens de la défense des intérêts des populations défavorisées, affaiblies et/ou sans influence. Par ailleurs, le Togo se caractérise par une alliance contre-nature tacite entre des élites au pouvoir, une partie des forces militaires peu soucieuse trop souvent des droits humains, des libertés en général, de la liberté des médias… Grâce à la corruption et à l’impunité institutionnalisées au Togo, l’achat des consciences a conduit de nombreux opposants à privilégier leur propre intérêt et non ceux du Peuple togolais.

L’état de droit au Togo est une grande mascarade. Mais cela sert d’échappatoire et institutionnalise la fausse démocratie, régulièrement cautionnée par certaines ex-puissances coloniales en Afrique.

4- Quel bilan pouvez-vous faire de vos activités passées en tant que CVU-TOGO-DIASPORA, soit plus de 14 ans à ma connaissance ?

Le bilan n’est pas encore positif puisqu’au Togo, la vérité des urnes et la vérité des comptes ne sont pas au rendez-vous au Togo. Mais, sans fausse modestie, je pense que les quelques 1 640 articles que vous trouverez sur mon site www.cvu-togo-diaspora.org ont contribué à alerter ceux qui font l’effort de lire. Cela a certainement amélioré le niveau de conscientisation tant du Peuple togolais que des décideurs occidentaux, publics ou privés.

Le Togo est le seul pays de la sous-région à avoir réussi à faire sauter la limitation du mandat présidentiel à deux mandats, non sans insurrection dans le pays. La Constitution de 1992 avait bien stipulé « qu’en aucun cas, le Président ne peut se représenter après deux mandats ». C’est cela qui a justifié le toilettage unilatéral par le système au pouvoir de la Constitution de 1992 adoptée par le Peuple togolais. C’est aussi ce Togo qui est en passe de réussir à faire passer la limite des deux mandats présidentiels d’un minimum de quatre ans à un maximum de 6 ans sous le nez et la barbe de la CEDEAO et de l’Union africaine.

En comparaison, la Southern Africa Development Community (SADC – la Communauté de développement (régionale) de l’Afrique australe) a réussi à faire entendre raison au Président du Burundi, M. Pierre Nkurunziza, qui a fini par céder aux pressions et annonce « volontairement » qu’il ne briguera pas un 4e mandat présidentiel. Sur ce plan, la CEDEAO apparaît comme l’institution régionale africaine qui s’est spécialisée dans l’accompagnement et la légitimation des élections de la contre-vérité des urnes au Togo.

Le Togo est le seul pays à se singulariser, ce par la contrevérité des urnes, avec des institutions de préparation et d’organisation d’élections non transparentes. Mais c’est l’inversion des résultats qui constituent le sport favori. Il suffit de déclarations unilatérales de victoires pour que l’inversion des résultats soient effectifs. Alors ne pas combattre cela relève de la trahison du Peuple. Ceux qui acceptent de participer à un processus électoral inconstitutionnel et illégal devront un jour répondre de leur erreur stratégique devant le Peuple togolais. Face à cela, RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA ont proposé, ce à plusieurs reprises, une possibilité de sortie de la crise togolaise, grâce à la tenue de conférences inclusives. Ni le pouvoir exécutif, ni l’opposition, ni d’ailleurs les ecclésiastiques n’y sont intéressés. Alors, le Peuple togolais continue de subir les conséquences de ces choix effectués sans son consentement.

5- Etes-vous sûr que vos actions ont des impacts réels sur le déroulement des élections au Togo ?

Votre question devrait tenir compte de fait que personne ne connaît le futur ? Les actions d’influence dépendent en majorité de la volonté et de la non-hypocrisie du Peuple pris collectivement. L’impact ou pas des actions de chacun devrait dépendre de la prise de conscience et de la volonté du Peuple togolais de se prendre en charge à partir des arguments juridiques d’inconstitutionnalité et illégalité de la Cour Constitutionnelle. Oui, l’impact réel de nos actions doit se faire en symbiose avec le Peuple togolais, la société civile indépendante du pouvoir et surtout sans les opposants alimentaires. On n’a pas besoin d’être sur le terrain pour réfléchir à des sorties de sortie de crise. Il est même parfois préférable de ne pas subir le chantage local et les intimidations du pouvoir.

Concrètement, il faut poursuivre le marathon démocratique entamé depuis 1963. Des actions originales et systématiques doivent s’opérer, en priorité, avec une société civile indépendante et des opposants non-alimentaires. Cela suppose que le Peuple togolais prend conscience de l’arnaque électorale en cours. Il devra alors décider d’opter pour la désobéissance civile qui pourra prendre la forme d’actions pacifiques, notamment des marches, des « sittings », des refus d’agir pour soutenir l’illégalité, le refus d’accepter l’argent de l’achat des consciences. Donc votre question revient à poser les questions suivantes au citoyen togolais : est-ce qu’il ou elle est capable de donner la priorité à la vérité des urnes sur la priorité donnée à l’argent ? Autrement dit, vous me demandez indirectement de ne rien faire puisque vous estimez que nos actions n’ont pas d’effets ? Mais l’influence se mesure difficilement. Ne rien faire est une drôle de façon de vous exclure de la lutte de libération du Peuple togolais, car cela vous concerne aussi.

6- En Afrique, selon vous, pourquoi les pays ne respectent pas la vérité de urnes ?

Ce n’est pas tous les pays africains qui sont adeptes de la tricherie en matière électorale. Car ne pas respecter la vérité des urnes, c’est tricher et tromper la confiance du Peuple. Tôt ou tard, le Peuple s’en apercevra ! Au Togo, cela prend du temps car une grande partie des citoyens togolais préfère l’argent immédiat et opte pour la facilité en faisant passer le respect des principes de vérité et de liberté en priorité seconde.

Des élites nationales, régionales et internationales se sont coalisées pour organiser la contre-vérité des urnes afin de se perpétuer à tous les postes de décision et orienter la richesse créée vers l’un/l’une ou l’autre de leurs membres. Donc, il s’agit bien d’une appropriation du bien d’autrui, même si certains ont le sens du business. La réalité africaine doit être prise en compte. Du fait de l’ignorance, de l’information disponible, des inégalités et de la pauvreté, il est difficile pour le Peuple collectivement de prendre conscience de l’importance de la vérité des urnes, face à la tentation de l’argent immédiat. Mais la vérité des urnes est et doit rester un combat permanent et obligatoire pour tout citoyen libre ou aspirant à l’être. Donc, est-ce que le Peuple togolais aspire collectivement à être libre ? Chacun doit répondre à cette question. Ou alors préfère-t-il continuer à rechercher la facilité en s’accommodant des compromissions conjoncturelles dans lesquelles une partie des élites au pouvoir comme de l’opposition alimentaire l’ont conduit.

La vérité des urnes suppose qu’il y a une confiance dans les institutions électorales du pays et qu’entre le Président et le Peuple, la confiance est au rendez-vous. D’ailleurs, si la confiance suivait la courbe de bons résultats économiques, sociaux et environnementaux, ce qui devraient se traduire par une augmentation du pouvoir d’achat de la grande majorité de citoyens, il n’y aurait pas de problèmes pour que la vérité des urnes soit respectée au Togo.

Mais au Togo, la confiance entre Faure Gnassingbé et la majorité du Peuple a disparu, y compris dans son propre parti. C’est d’ailleurs pour cela que l’impossibilité du parti RPT à « Rassembler le Peuple togolais » s’est transformée en une impossible urgence consistant à tenter d’unir (parti Unir de Faure Gnassingbé) ce peuple sans succès. Mais comme cela n’a pas l’air de fonctionner sans l’achat des consciences et les opposants alimentaires qui veulent en fait que le système perdure, la confusion s’est installée surtout qu’ils sont nombreux à travailler dans un monde souterrain et la nuit entre « frères et sœurs » des ténèbres.

Au fait, à quoi sert un Président pour son Peuple si ce Président ne défend qu’accessoirement les populations. En réalité, il défend à 75 % dans son Programme national de Développement (PND)les intérêts des lobbies nationaux, régionaux et internationaux, mais aussi les intérêts des militaires et ceux des affidés politiques au pouvoir. La résultante est le niveau très élevé du chômage au Togo, notamment chez les jeunes et un accroissement abject des inégalités au Togo, ce surtout avec l’arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir.

7- Le Togo s’apprête à aller aux urnes pour l’élection présidentielle, le 22 février 2020. Que vous inspire cette élection ?

Je préfère reformuler votre question autrement. Le problème n’est pas ce que cette élection présidentielle m’inspire ou pas. Le problème est que le Peuple togolais est en train de se faire rouler dans la farine de manioc avec une énième élection inconstitutionnelle et illégale.

Paradoxalement, le Peuple togolais observe et doit nécessairement se réveiller témoigner de son rejet, notamment par des marches de protestation parce que la clause spéciale dite « en aucun cas » qui a disparu de la Constitution de 1992, a permis à Faure Gnassingbé de remettre les compteurs à zéro. Il faut donc constater l’illégalité et l’inconstitutionnalité de la Cour constitutionnelle enfin de procéder à la suspension de l’élection présidentielle en cours et d’opter, de préférence et pacifiquement, pour une conférence inclusive, la rédaction d’un projet de société commun et la mise en œuvre d’une transition politique. Mais certains opposants alimentaires ne l’entendent pas cette oreille, ni même des deux.

Du coup, si des arguments constitutionnels faciles à rejeter ou contourner sont proposés pour exiger une non-participation de Faure Gnassingbé à cette élection, il n’est pas impossible que cela finisse, contrairement à ce qui est recherché par le parti d’opposition, par légitimer une Cour constitutionnelle illégale et inconstitutionnelle. D’ailleurs, ce parti politique avait, en 2015 refusé de contester la victoire de Faure Gnassingbé à l’élection présidentielle au motif que la Cour Constitutionnelle ne prendra pas en compte sa requête en annulation des résultats de la contre-vérité des urnes.

Résultat des courses, ce parti a en fait légitimé les résultats pour ne pas les avoir contestés officiellement. Aujourd’hui, on se demande par quelle opération d’un esprit malsain, cette même Cour constitutionnelle serait redevenue « légale » pour déclarer recevable la requête de ce parti, pour ensuite la rejeter au motif que dans la nouvelle Constitution du 15 mai 2019, il n’est nullement question d’un article rappelant ce qui permet la vérité des urnes et donc l’alternance au Togo à savoir : « en aucun cas, nul n’a le droit de faire plus de deux mandats ».

Personne n’a envie d’un continent où la liberté, la démocratie, le bien-être est en panne, ou plutôt ne fonctionnent que pour une minorité, alors que la plus grande majorité des Africains sont dans le dénuement total, du fait d’une mauvaise gouvernance.

Ce n’est pas tant l’amour pour le Togo qui est en jeu, mais bien l’amour de son prochain et de son semblable. Là aussi, les responsables religieux ont leur part de responsabilité, très importante, dans le maintien du Peuple togolais dans l’ignorance, dans le refus de la culture du combat et donc de l’innovation, le tout sous le vernis de la « paix » et la peur des initiatives collectives qui échappent à leur contrôle. Bref, le Peuple togolais a besoin d’une séance de psychologie et de sanctification y compris les agents de Dieu que Dieu rejettera en son temps. « Si on reconnaît l’archevêque à l’habit, l’habit ne fait pas l’archevêque ».

Pour les spécialistes des mystères de Dieu, il importe de rappeler les lignes suivantes dans le nouveau testament notamment l’Evangile de Mathieu chapitre 7 versets 22-23 : « …Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. ». Mais pour tous ceux qui au Togo comme dans la Diaspora sont devenus des moutons et suivent religieusement non des bergers, mais des boucs sans cornes, se rappellent les Lois premières de l’ancien-Testament notamment dans Lévitique 18 verset 18-19 : « Prenez garde que le pays ne vous vomisse, si vous le souillez, comme il aura vomi les nations qui y étaient avant vous. Car tous ceux qui commettront quelqu’une de ces abominations seront retranchés du milieu de leur peuple… ».


8- Que pensez-vous des deux tours de scrutin rétablis dans la nouvelle Constitution de 2019 pour cette élection présidentielle ?
Est-ce une chance ou au contraire un risque pour l’avenir du Togo ?
Les deux tours de scrutin existaient dans la Constitution de 1992 choisie par le Peuple togolais à plus de 97,6 % par référendum. Donc, il y a eu une manipulation consistant pour Faure Gnassingbé et la mouvance présidentielle à supprimer les deux tours de scrutin, puis à la remplacer par un tour de scrutin, puis à nouveau de remettre les deux tours de scrutins dans la Constitution de 2019. Mais le système RPT a oublié l’essentiel dans la Constitution du Peuple en 1992, à savoir : « en aucun cas, nul n’a le droit de faire plus de deux mandats ». Pire, tout le monde se demande à quel point Faure Gnassingbé et ses juristes blancs comme noirs sont frappés de cécité ésotérique, tel un boomerang retour, pour avoir oublié de créer le Sénat en 15 ans de pouvoir unilatéral au Togo. Un trou de mémoire qui devrait poser problème pour gouverner le Peuple togolais.

Il faut vraiment être désaxé au RPT/UNIR et déficient en droit constitutionnel pour se piéger soi-même. Autrement dit, Faure Gnassingbé n’a d’autres choix que de suspendre cette élection pour inconstitutionnalité du fait de l’absence du Sénat et deux de ses membres qui auraient dû siéger à la Cour Constitutionnelle. C’est cela qui rend la Cour Constitutionnelle anticonstitutionnelle et illégale. Mais, l’entêtement risque de l’envoyer sur des sentiers non balisés avec des surprises incontrôlables. Tel un savon mouillé, le pouvoir risque de lui glisser entre les mains.

Tout le processus électoral est à ce jour anticonstitutionnel. Il n’y a que l’argent encaissé par les uns et les autres qui les poussent à continuer dans la voie de l’esprit d’égarement fondé sur le mensonge et la mystification. De toutes les façons, la mouvance présidentielle au pouvoir a déjà annoncé qu’elle gagnera par K.O. technique, une certitude -pour elle- qu’elle gagnera au premier tour grâce à la contrevérité des urnes.

Ceux qui ont refusé de s’organiser collectivement pour préparer un projet de société commun autour de plusieurs Conférences inclusives sans les membres de la mouvance présidentielle et sans les associations dépendantes de l’argent de Faure Gnassingbé seront condamnés à constater les dégâts une fois la forfaiture électorale renouvelée. Pour ne pas être capable d’offrir un plan B, à savoir une véritable option politique alternative fondée sur des propositions et non sur des personnes, toutes les élites politiques qui ont conduit le Peuple vers l’impasse devront accepter de « démissionner collectivement » de la vie politique togolaise, pour trahison de la confiance du Peuple togolais. Ce sera une des conditions que le Peuple devra exiger pour entrer dans une période de transition, de vérité et de réconciliation. Le projet alternatif d’amélioration du mieux-être des Africains, des citoyens du Togo suivra.

9- Pour cette présidentielle, face au candidat du parti au pouvoir UNIR (Union pour la République), il y a maintenant 6 candidats se présentant en tant qu’opposition, qu’en pensez-vous ?

Je constate comme vous que tous les sept candidats se sont mis d’accord pour aller à des élections inconstitutionnelles et illégales. Aussi, je continue à croire que l’on ne bâtit pas un pays à partir de fondements contaminés.

Mais je compte sur toute togolaise et tout togolais libres et engagés de ne pas croire que d’autres viendront les libérer. A partir de cette prise de conscience, tout est possible si l’addiction à l’argent ou au « cadeau gratuit » ne vient pas polluer le chemin de la libération collective du Peuple togolais.

Aussi, CVU-TOGO-DIASPORA a choisi d’alerter et de faire son travail citoyen de conscientisation du Peuple togolais. En réalité, il s’agit de contribuer à ce qu’une grande majorité de citoyennes et citoyens togolais retrouve la confiance en soi et de compte sur elle-même. C’est la base de toute culture de combat pacifique. Pour le moment, le G 5, à savoir la France, l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Union européenne et les Nations Unies, sans compter la CEDEAO, l’Organisation Internationale pour la Francophonie, le Conseil de l’Entente et les institutions de l’ombre, n’ont jamais démontré qu’elles ont un quelconque intérêt à défendre le Peuple togolais. Aussi, faire appel à ces institutions sans avoir clarifié d’abord les conditions d’une alternative basée sur un projet de société commun risque de tourner en faveur de celui qui est au pouvoir. Dieu ne peut soutenir la synarchie au Togo, c’est-à-dire la collusion et la connivence entre le pouvoir en place et les divers représentants des institutions d’accompagnement du Togo.

Aussi, en plus des contestations et marches pacifiques du Peuple qui ne devront pas faiblir, seule une sanction imprévue et de l’au-delà pourrait faire modifier le cours de l’histoire de Faure Gnassingbé et donc celle du Togo. L’histoire des sanctions divines peut se résumer d’une part, en la transformation des pleurs en joies pour le Peuple togolais, et d’autre part et concomitamment, la transformation des joies en peine pour la mouvance présidentielle, vraisemblablement après la prochaine annonce des résultats de la contre-vérité des urnes au Togo.

Mais rien ne vaut la capacité d’un Peuple systématiquement agressé au cours de l’histoire, à retrouver sa capacité à enlever le joug de son oppresseur du dessus de son cou. La difficulté aujourd’hui est que l’oppresseur n’est plus aussi facile à discerner mais s’est organisé au sein d’un réseau de défense d’intérêts bien compris (ésotériques, militaires, économiques, politiques, etc.) qui comprend autant de composantes de « l’Occident » que de « l’Afrique », et de plus en plus du « Moyen-Orient et de l’Asie » …

Autrement dit, tous ceux qui souhaitent une alternance véritable au Togo n’ont jamais voulu s’organiser pour proposer un projet de société commun et un projet de gouvernement commun. S’ils l’avaient fait, de nombreuses structures et de gouvernements extérieurs leurs seraient venus en soutien. Alors, discrètement partout sur le territoire et dans la Diaspora, des individus éthiques et indépendants du système Gnassingbé tentent de s’organiser collectivement pour être prêts au moment opportun.

10- Que pensez-vous de la désignation du Dr. Gabriel Messan Agbéyomé KODJO comme le candidat unique des « Forces démocratiques », suite au processus de désignation d’un candidat unique initié par Mgr Fonoko Philippe Kpodjro ?

Je pense qu’il y a fondamentalement une volonté de trouver une solution pour qu’advienne l’alternance au Togo. Le problème est que l’analyse qui sous-tend le choix d’une candidature unique me semble souffrir de deux écueils :

a/ une procédure non démocratique, unilatérale et non inclusive ; et
b/ une précipitation et une confusion entre le Plan de Dieu et celui de Mgr Kpodzro.
En effet, la procédure non démocratique et non-inclusive choisie pour la désignation d’un candidat unique s’est limitée à aller chercher à construire l’avenir du Togo avec ceux qui, par le passé, ont posé des actes allant plutôt dans le sens de la déconstruction de la volonté du Peuple togolais. La Diaspora plurielle, indépendante de Faure Gnassingbé, a été soigneusement exclue. La séparation entre l’Eglise et l’Etat ne permet pas à Mgr Kpodzro de passer de son rôle, -tout à faire justifié-, de citoyen togolais à celui d’ancien prélat ayant une influence sur ses « ouailles ». D’ailleurs, cela a eu pour conséquence que toute l’église catholique s’est vue interdite la possibilité d’organiser un système parallèle de vérification des décomptes du scrutin électoral. De toutes les façons, cela n’a servi à rien dans l’exemple de la République démocratique du Congo.

L’approche méthodologique est un autre problème de management stratégique. En effet, il n’est pas possible d’arriver à une candidature unique, sans passer par le tronc commun et unitaire du projet de société commun et décentralisé validé par une équipe d’individus indépendants de Faure Gnassingbé et de son système. C’est cela qui aurait permis d’intégrer les différentes options politiques en présence et surtout de faire émerger une équipe inclusive de compétences et de patriotes togolais. Sur cette base, le vote démocratique aurait permis de faire émerger une candidature commune et non une candidature unique. Avoir cédé à la précipitation et au refus d’écouter une partie de la Diaspora togolaise libre et indépendante, la confusion s’est installée avec l’impossibilité de trouver les bases de réconciliation entre celles et ceux qui veulent vraiment une alternance de projet de société dans ce pays. La stratégie choisie a conduit à offrir une stratégie d’alternance d’individus…

Enfin, les mystères de la volonté de Dieu ou celle du Peuple pourrait diverger avec les mystères de la volonté de Mgr Kpodzro.

11- Le Président National de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), M. Jean Pierre Fabre et d’autres candidats se sont désolidarisés de cette démarche de candidature unique de l’opposition. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Si vous avez gagné les élections présidentielles dans ce pays par le passé et que la contrevérité des urnes du système Gnassingbé vous a empêché d’exercer le mandat présidentiel que le Peuple togolais vous a confié, il est possible de comprendre la position de l’ANC et de Jean Pierre Fabre. Ce qui est par contre incompréhensible, est qu’il semble vouloir suivre le modèle de son mentor, Gilchrist Olympio, le Président de l’Union des Forces du Changement, qui a subi le même sort, quelques mandats présidentiels avant lui. Alors, est-ce que Jean Pierre Fabre va finir comme Gilchrist Olympio une fois que la prochaine contre-vérité des urnes sera consommée au Togo ? Il faudra lui poser la question et à ses « lieutenants » qui l’ont empêché vraisemblablement d’élargir sa base électorale lorsqu’il en avait la possibilité.

Il faut espérer toutefois que Jean Pierre Fabre comme bien d’autres opposants institutionnels au Togo ne fassent pas partis de groupuscules ésotériques liés au pouvoir en place, ce qui ne peut que les détourner des stratégies associant Faure Gnassingbé à l’avènement de la vérité des urnes au Togo.

En fait, c’est la ferme conviction de nombreux Togolaises et Togolais de composer avec ceux qui les ont conduits à la situation explosive actuelle qui pose problème. Mais la lumière de la clairvoyance d’un Peuple dépend beaucoup de sa relation à la vérité, et plus spécifiquement sa relation à la vérité des urnes et des comptes publics. Nous devons collectivement construire une société de confiance au Togo. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Mais, pour de nombreux citoyennes et citoyennes avec la faim au ventre, cela ne semble être la priorité.

Quand le vin est « tiré », on n’est pas obligé de le boire si on ne boit pas d’alcool et si on tient à respecter les principes de Dieu. Un autre des problèmes est que le Peuple togolais n’est peut-être pas encore prêt. Il lui faudra un électrochoc. Alors quand les dirigeants au pouvoir comme dans l’opposition institutionnelle lui impose la voie de l’impasse, il y a comme une infection du bon sens. C’est alors une grande majorité du Peuple qui perd son « bon sens ». Ce peuple semble se laisser embarquer, comme un mouton que l’on mène à l’abattoir, vers les énièmes élections présidentielles de la contre-vérité des urnes.

Ce constat ne doit pas faire oublier la capacité extraordinaire du système de Faure Gnassingbé à acheter les consciences et un trop grand nombre de Togolaises et Togolais à accepter de se faire acheter. Mais, impossible n’est pas « togolais » !

12- La multitude de candidatures au sein de l’opposition peut-elle favoriser l’alternance pacifique tant souhaitée ?

Votre question est mal posée. Vous semblez croire que Faure Gnassingbé a organisé les élections pour les perdre. Vous semblez faire partie de ceux qui oublient de rappeler que l’exécutif Gnassingbé, de père en fils, n’a jamais respecté ses promesses envers le Peuple togolais. Il n’y a en principe aucune intention pour les tenants du pouvoir, qui sont aussi en filigrane les militaires qui ont mis Faure Gnassingbé dans le fauteuil présidentiel, sans oublier les lobbies ésotériques et les oligarchies dominant l’économie togolaise, de céder le pouvoir. Il n’est pas question que leur « champion » représentant défenseur de leur intérêt collectif puisse un jour ne pas être aux commandes du Togo. Il n’est pas d’ailleurs à l’ordre du jour de lui substituer une candidature B.

Aussi, bien que la nouvelle Constitution comme celle de 1992 annonce la possibilité d’élections à deux tours, il n’y aura qu’un tour. Il n’y aura d’alternance pacifique qu’au premier tour si la Cour Constitutionnelle illégale est réformée ainsi que tout le processus électoral. Donc c’est à l’aune de cette réalité non écrite qu’il faut répondre à votre question à savoir : est-ce que la multitude de candidatures au sein de l’opposition peut favoriser l’alternance pacifique tant souhaitée par le Peuple togolais ?

Oui, s’il y a une multitude de candidatures du côté de la mouvance présidentielle, cela obligera Faure Gnassingbé à aller au deuxième tour. Comme ce dernier ne le souhaite pas, il a éliminé les deux candidats clairement financés par lui par le truchement d’une décision infondée de la Cour Constitutionnelle illégale.

Non, s’il y a une multitude de candidats du côté de l’opposition institutionnelle. C’est d’ailleurs cela qui a certainement poussé Mgr Kpodzro à opter pour le choix d’une « candidature unique » de l’opposition. Mais la démarche choisie s’est éloignée des pratiques démocratiques de référence et d’inclusivité. Aussi, le résultat attendu ne peut être celui espéré.

Alors, il faut opter pour un plan B. Le processus électoral illégal doit être stoppé au même titre que la Cour Constitutionnelle anticonstitutionnelle qui doit cesser ses activités. Ceci est possible si le Peuple en prend conscience et cesse de donner trop de priorité à l’argent et opte pour la vérité des urnes.

Mais il faudra quelques marches pacifiques pour rappeler aux communautés africaines et internationales qu’elles ne seront plus complices d’une élection présidentielle anticonstitutionnelle et illégale avec l’argent des contribuables de leur pays respectif. Enfin, une première conférence inclusive excluant ceux qui ne sont pas indépendants de Faure Gnassingbé et son système devra poser les bases de la nouvelle stratégie. Ce n’est qu’ensuite qu’une conférence inclusive et de négociation pourra avoir lieu pour organiser une période transitoire où les décisions seront prises par des représentants du Peuple, ne traînant pas avec eux de casseroles politiques ou économiques.


13- Que pensez-vous du vote d’une partie de la Diaspora ?

Lorsque vous parlez de Diaspora, vous gagnerez à être précis. Il y a entre 1,9 et 2,3 millions de Togolaises et Togolais vivant à l’extérieur du Togo, et plus spécifiquement en Afrique. Au moins entre 0,8 et 1,4 millions sont en capacité de voter. Faure Gnassingbé, après une procédure falsifiée de rejet arbitraire a fini par choisir 6 pays sur 190 dans le monde. Dans les pays arbitrairement choisis par le pouvoir, un total de 348 individus, tous alignés sur Faure Gnassingbé, soit au mieux avec le jeu de présentation de cartes d’électeurs délivrés en fonction de son appartenance politique, 0,00025 % de la Diaspora pourra voter. Leur vote ne fait pas de doute.

Je rappelle que Faure Gnassingbé a systématiquement refusé de recenser la Diaspora togolaise et comme c’est un ministre spécialisé dans et condamnée pour plagiat qui s’en est chargé, il ne fallait pas s’étonner que le résultat ne satisfasse pas les 99,99975 % de la Diaspora togolaise.

14- Votre message à l’endroit des Togolais de la Diaspora et ceux qui sont restés au pays ?
Le Peuple togolais, y compris sa jeunesse et sa Diaspora, doivent apprendre à devenir indépendants des tentations séductrices mises en place par le pouvoir notamment l’achat de consciences, l’offre d’argent, de postes avec en contrepartie, un alignement sur les positions de Faure Gnassingbé et son système assorti de chantage à la nuisance dans la vie du citoyen togolais qui, par ignorance, se retrouve piégé.
La Cour constitutionnelle est anticonstitutionnelle et illégale. C’est cela qui devra fonder la colère de ce Peuple qui devra se prendre en charge, si possible en vérifiant que les dirigeants politiques, comme ceux des organisations de la société civile, ne sont pas dépendants de Faure Gnassingbé.

En définitif, si ceux de l’opposition qui choisiront d’aller à cette élection présidentielle illégale, finissent par connaître leur énième échec en 2020, cela devrait conduire, enfin, le Peuple togolais à sortir de sa léthargie politique et de ses stratégiques court-termistes imposées par une opposition institutionnelle.

Que le Peuple togolais ne se mette pas la corde au cou en suivant comme des moutons de panurge, le choix de ceux qui veulent aller à une élection présidentielle avec des règles électorales fondant la contre-vérité des urnes. Néanmoins, nul ne peut forcer le destin d’un Peuple. Si le Peuple togolais a besoin d’un énième échec cuisant à l’élection présidentielle, il ne faut pas l’en empêcher. Par contre, personne n’écoutera plus ses complaintes sans fin sur les dérives du système RPT/UNIR et de ses dirigeants visibles ou de l’ombre. Alors, que le destin s’accomplisse.


15- Votre mot de la fin.

Je remercie votre Média et journal en ligne « Référencetv.tg et Plume libre » qui m’a permis d’exposer sans censure des points de vue alternatives. Vous n’avez pas posé de questions sur le bilan des 15 ans de règne de Faure Gnassingbé aux plans économique, social, environnemental et culturel. Il est mauvais pour plus de 65 % de la population togolaise, mitigé pour environ 25 % de la classe moyenne, et excellent pour les 10 % qui naviguent et profitent d’un système de l’impunité et des abus divers. Si le Peuple togolais veut renouveler cela, libre à lui.

Si par contre, le petit rôle d’alerte et d’influence, que nous comme d’autres jouons, peut influencer un peu l’évolution du Togo et contribuer à la constitution d’une organisation commune autour d’un projet de société commun alors, le Collectif pour la Vérité des Urnes Togo-Diaspora (CVU-TOGO-DIASPORA) et le Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) que je représente ici auront contribué à réveiller le droit collectif à choisir librement ses dirigeants. Nous ne manquerons pas alors d’apporter notre appui en nous fondant d’abord sur le bon sens.

Je le répète ; l’élection présidentielle au Togo est illégale et anticonstitutionnelle. La date proposée du 22 février 2020 doit être repoussée sur cette base et l’élection suspendue. C’est au Peuple togolais de l’exiger. Ce n’est pas la Cour constitutionnelle illégale qui peut se prononcer là-dessus.

Dorénavant, la modification du rapport de force pacifique repose sur les marches pacifiques des populations pour l’invalidation de la Cour Constitutionnelle et la suspension de cette élection illégale. Une telle évolution permettrait d’évoluer vers une série de Conférences inclusives avec les représentants de ceux qui souhaitent une alternative crédible au Togo y compris la Diaspora plurielle indépendante.

Les premières conférences inclusives doivent avoir lieu sans Faure Gnassingbé et ses affidés de la mouvance présidentielle, prompte à oublier de sortir de prisons les nombreux prisonniers politiques, vaillants combattants de la démocratie et de la vérité des urnes. Mes respects à tous les morts pour libérer le Togo.

Ne pas accepter d’aller à une élection présidentielle avec un Président illégitime depuis 2005 est un acte de désobéissance civile, inscrit dans la Constitution togolaise. C’est donc un acte légal.

A défaut, que Dieu préserve les victimes du système RPT/UNIR et des opposants alimentaires au Togo. Les conditions actuelles de l’élection présidentielle au Togo ne peuvent pas faire jaillir la vérité des urnes. YEA.

30 janvier 2020.

Dr Yves Ekoué AMAÏZO.

Coordonnateur général Collectif pour la Vérité des Urnes -TOGO-DIASPORA

© CVU-TOGO-DIASPORA.ORG

Et Membre de la Direction du Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI)