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La CENI appelle les candidats à la retenue lors de la campagne

Togo - Politique
Conformément au code électoral et au décret présidentiel n°2019-193/PR du 05 décembre 2019, la campagne électorale pour le premier tour de l’élection présidentielle du 22 février prochain a commencé aujourd’hui à minuit.
C’est ce que rappelle le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce mercredi 5 février dans un message adressé aux sept (7) candidats en lice.

Dans son intervention, Tchambakou Ayassor, souligne que « la démocratie, qui est une valeur universellement partagée, ne peut se raffermir sans son corollaire légitime, les élections », avant de les féliciter pour avoir été retenus par la Cour constitutionnelle.

Rappelant que « La campagne électorale est déclarée ouverte quinze (15) jours francs avant la date du scrutin. Elle s’achève vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin. Nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne en dehors de la période réglementaire » (article 68), le président de la CENI ajoute que les campagnes sont interdites de 22 heures à 6 heures du matin…

Sont aussi interdites pendant la campagne électorale, les pratiques publicitaires à caractère commercial par voie de presse, de radiodiffusion et de télévision, les dons et libéralités en argent ou en nature à des fins de propagande pour influencer ou tenter d'influencer le vote et l'utilisation des biens ou moyens d'une personne morale de droit public, d’une institution ou d’un organisme public aux mêmes fins.

L’opération de séduction reste avant tout un combat d’idées. Il faut donc aux candidats, de la « hauteur d'esprit, de retenue et de sens de responsabilité, ceci dans le but de permettre aux potentiels électeurs de faire, le jour du scrutin, en toute connaissance de cause et démocratiquement, le choix le plus pertinent parmi les projets de société en compétition », insiste-t-il, leur souhaitant de vivre « 15 jours de campagne électorale vibrante, riche de propositions à la mesure de la haute fonction en jeu ».

Le président sortant fait face à six opposants. De façon générale, trois sortent du lot : Faure Gnassingbé de l’Union pour la République (UNIR), Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo et Jean-Pierre Fabre de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD).

A.H.