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Présidentielle 2020/Faure Gnassingbé à Bafilo : « J’ai été triste et malheureux par certains évènements que nous regrettons tous »

Togo - Politique
Le président sortant Faure Gnassingbé poursuit son opération de charme à l’intérieur du pays. Samedi, le "champion" du parti Union pour la République (UNIR) était dans 3 préfectures de la région des Savanes. Dimanche, il était à Bafilo (360 km au nord de Lomé) dans la préfecture d’Assoli où il a invité les populations de cette localité à la non-violence.
Dans son message de circonstance, le chef de l’Etat s’est montré compatissant. Il a condamné les derniers évènements malheureux qui ont endeuillé la ville de Bafilo, suite à l’appel du Parti National Panafricain de Tikpi Atchadam, le 19 août 2017.

« Il y a quelques mois, j’ai été triste et malheureux par certains évènements que nous regrettons tous. Ces évènements nous ont attristés parce que cette belle préfecture et ce beau peuple ne méritent pas une telle réputation de violences. Vous êtes beaucoup plus fins et raffinés et les gestes de violences et de barbaries ne devraient pas avoir droit de cité dans aucun canton d’Assoli ni partout au Togo. Ici, je voudrais exprimer ma compassion et mes condoléances aux familles qui ont vues certains de leurs fils disparaître dans cette violence parce que ceux qui sont partis, nous ne les reverront plus. Et nous devons faire en sorte que les gens ne meurent plus inutilement. La violence, malheureusement est toujours aveugle. Ce qui s’est passé, je considère que ce sont des morts inutiles », a déclaré le candidat de l’UNIR.

A en croire le fils du Général Eyadema qui compte briguer un 4eme mandat, quand on a un problème, le dialogue est le moyen idéal pour trouver un consensus. Pour lui, la violence ne résout rien.

« A force de discuter, la confiance renait, on prend un peu plus de recule, on relativise et on finit par trouver une solution à la satisfaction de tous. Même si la solution peut paraître imparfaite, c’est toujours mieux que la violence surtout que nous vivons dans une région troublée et marquée par des violences encore plus graves et dangereuses puisqu’il s’agit du terrorisme. Rien n’est parfait. On trouvera quelque chose qui n’est pas bien dans le code électoral ou dans le déroulement de la campagne, mais ce sont des choses mineures et nous les corrigerons au fur et à mesure », a-t-il indiqué.

Comme dans les habitudes de tous les candidats en lice pour la présidentielle, Faure Gnassingbé, une fois élu, promet de doter la ville de Bafilo et ses environs d’infrastructures.

Notons qu’après cette localité, le candidat du parti présidentiel s’est rendu à Anié et à Elavagnon.