Le judo africain à la relance à Lomé
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Togo
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Sport
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Un important rendez-vous regroupant plusieurs présidents de fédérations nationales africaines de judo et des experts a lieu à partir de demain à Lomé.
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Cette rencontre de ces 15, 16 et 17 février en terre togolaise est tellement importante pour certains qu’ils disent que Lomé sera la capitale du judo africain ce week-end.
Elle est une initiative de Me Abakar Djermah Aumi, président de la Fédération tchadienne de la discipline et son homologue togolaise Deladem Akpaki, et sera un cadre de réflexion sur l’avenir de ce sport.
Objectif
Le comité d’organisation s’active pour que cette messe qui mobilisera le gratin du judo africain venu de 25 pays soit une réussite. Selon les sources proches de ces deux présidents promoteurs de cet évènement, « L’objectif de cette rencontre, c’est d’échanger entre acteurs et amis du judo, afin de voir comment améliorer la discipline dans nos pays, définir les voies et moyens à même de nous aider à la promouvoir davantage, nouer des partenariats en faveur de nos fédérations pour le bonheur de nos athlètes. Nous sortirons de cette réunion avec une feuille de route et de grandes conclusions pour la redynamisation du judo dans nos pays ».
Les travaux seront quelque peu éclipsés par le processus électoral en cours dans le pays, mais cela ne changera rien de la détermination des uns et des autres à trouver une solution pour relancer le judo africain.
« Il est vrai que le Togo est en pleine campagne électorale. Mais le climat de paix et de sécurité qui règne dans le pays nous rassure. Nous saluons le leadership éclairé du président de la République, Faure Gnassingbé, grand ami du judo, pour cette politique de paix et de sécurité qui permet à Lomé d’être la capitale des rendez-vous internationaux majeurs comme celui-ci. Nous lui exprimons également notre gratitude pour son soutien constant aux disciplines olympiques en général, et au judo en particulier », persistent les mêmes sources.
Portée
Ce rencontre de haut niveau sur le judo africain aboutira à des recommandations censées redessiner un meilleur avenir à ce sport sur le continent. Concrètement, il s’agira de sortir « de cette réunion avec une feuille de route et de grandes conclusions pour la redynamisation du Judo dans nos pays ».
Le Tchadien Abakar Djermah Aumi profitera probablement de cette tribune pour battre campagne, séduire ses ‘’amis’’ étant donné qu’il ambitionne de succéder au Malien Habid Sissoko à la présidence de l’Union africaine de judo. Le sortant est candidat à sa propre succession, selon des informations qui filtrent. Cette instance créée en 1954 compte 51 membres en 2016. Son rôle, faire briller le judo africain sur le plan international.
A.H.
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