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Covid-19/Gilbert Bawara : « Les gardes pénitentiaires ont l’obligation de veiller au respect des mesures du gouvernement »

Togo - Societe
Face au désastre que sème le coronavirus dans le monde, l’Organisation des nations unies (ONU) a exhorté les Etats à réduire le nombre des détenus afin d’éviter des hécatombes dans les prisons. Seulement au Togo, les autorités font fi de cette exhortation de l'ONU.
Intervenant ce jeudi sur une radio de la place, Gilbert Bawara, ministre en charge de la Fonction publique est revenu sur cette exhortation des nations unies. Il écarte l’idée de réduire le nombre de détenus dans les différentes prisons du pays. Il demande tout simplement aux gardes pénitentiaires de veiller au respect des mesures prises par le gouvernement.

« Aucune catégorie de la population ne doit pas se sentir en marge des mesures barrières éditées. Quand je parle des administrations, des lieux où il y a des hommes, je fais également allusion aux lieux de détention. Donc les régisseurs de prison, les responsables des services pénitentiaires ont l’obligation de veiller au respect des mesures et des consignes qui ont été décidées par le gouvernement, y compris à l’occasion des visites.

Il faut maintenir un humanisme, une solidarité à l’endroit de nos frères et sœurs qui sont privés de liberté pour de multiple raisons, mais en même temps, la préservation de la santé et de la vie est primordiale », a indiqué Gilbert Bawara, ministre en charge de la Fonction publique.

Notons qu’au Togo, une prison construite pour contenir 600 détenus par exemple, déborde de 2 000 têtes. Ce qui fait que les geôles togolaises sont les milieux les plus vulnérables à la contamination du Covid-19.

Mais à la prison civile de Lomé, certains détenus ont pris conscience de la situation. Ils n’ont pas attendu le gouvernement avant de prendre des initiatives pour se protéger du virus. Ils fabriquent eux-mêmes des accessoires de protection, notamment des cache-nez.