COVID-19 : Un Togolais résidant en France fait des confidences sur son quotidien en confinement
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Togo
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Ce n’est plus un secret pour personne, la France fait partie des pays d’Europe les plus touchés par la maladie du coronavirus, au point où il a été décrété un confinement total afin de contenir la contamination. Cette mesure a conséquemment des répercussions sur le quotidien des habitants qui, n’étant pas habitués à ce mode de vie, semble les étouffer. C’est le cas de Koffi Amédényanou, un Togolais résidant à Paris qui, sans présomption, fait part de sa nouvelle vie.
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Bien que Koffi soit conscient que face à la psychose autour de la maladie, les réseaux sociaux tuent autant psychologiquement que le Covid-19, l’impuissance du monde entier ne lui fait pas pour autant, ignorer sa plus grande peur. Serai-je victime demain de ce virus malgré toutes les précautions d’hygiène au quotidien ? Si oui, prendra-t-il le dessus ? Des questions dont il n’arrive pas à s’en débarrasser en longueur de journée, a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « La seule chose que je puisse vous dire sur cette pandémie, c’est qu’elle est pire qu’une forte tempête qui arrache tout sur son passage ».
S’agissant des mesures barrières contre le virus, « Ce sont toutes ou presque des règles élémentaires d’hygiène que nous connaissions déjà, mais que nous pratiquions moins par négligence », a indiqué Amédényanou qui invite de ce pas ses confrères à les respecter.
La plus lourde « contrainte », selon ce Togolais, c’est le confinement. « Le confinement est une nouvelle vie. Une vie que je n’ai jamais imaginé vivre un jour. Un vrai changement de rythme sur fond de routine. Ce sont de longues journées qu’on passe à tourner en rond à la maison. D’ailleurs, je trouve qu’elles sont plus fatigantes que lorsque je suis au travail, à force de ne rien faire, à part manger et dormir ! C’est triste, mais nous avons le choix entre survivre ou mourir ».
Excédé par ce nouveau mode de vie, ce dernier comme tout autre personne avant lui, a tenté de prendre un risque inhabituel dont il en fait l’aveu.
« Je vais faire un aveu : excédé par les demandes sans cesse d’une copine qui déprimait seule chez elle, j’ai tenté de braver l’interdiction de sortie avec une dérogation. Sauf que j’ai été contrôlé sur un axe qui était loin de ma destination réglementaire. Les flics n’ont pas hésité à m’infliger un PV de 135 €, avec injonction de faire demi-tour », a confié Koffi Amédényanou.
Aujourd’hui la France est touchée par des milliers de personnes contaminées par le COVID-19 et des centaines de mort. Pour sa part, Koffi compte rapidement se remettre dans le moule afin de retrouver son quotidien dès la levée du confinement, chose qu’il souhaite ardemment.
Nicolas K
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