Fermeture de la frontière Togo-Ghana : Le cri de détresse des habitants d’Aflao
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Ghana
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Societe
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Le gouvernement ghanéen a prolongé la fermeture de ses frontières le 22 mars dernier, pour limiter la propagation du coronavirus. Une mesure restrictive qui a suscité l’angoisse chez les habitants d’Aflao, plus précisément ceux du sud de Kétu (Volta région) qui, depuis des lustres, vivent des activités transfrontalières entre le Togo et le Ghana.
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La décision de l’Etat ghanéen n’enchante pas les populations d’Aflao. Le quotidien de ces dernières devient insupportable, à les en croire. Cette communauté frontalière a perdu presque toutes les activités qu'elle menait avant la pandémie du coronavirus.
Les entreprises en sont affectées, il en est de même pour les moyens de subsistance issus des petites activités commerciales qui, généralement, se déroulent à la lisière du Togo et du Ghana.
« Nous vivons des tracas quotidiens que nous faisons ici à Aflao, en transportant des personnes et des marchandises à destination et en provenance de Lomé, en utilisant des motos et même à pied », a indiqué un vendeur d’argent mobile, a-t-on rapporté.
A l’en croire, depuis 3 semaines, les activités sont au ralenti, obligeant d’autres personnes à se terrer à la maison. Ces communautés souhaitent que le gouvernement ghanéen accompagne cette décision des articles de subsistance et aides humanitaires à leur égard.
« Nous appelons donc le gouvernement à prendre des dispositions spéciales pour les résidents frontaliers d'Aflao et les autres villes frontalières qui sont les plus frappées par cette décision en ces temps troublants », a déclaré un autre intervenant.
Nicolas K
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