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16 personnes proches d'Agbéyomé seront jugées dans les prochains jours

Togo - Politique
Environ 52 personnes ont été arrêtées avec Agbéyomé Kodjo lors de la descente musclée des forces de défense et de sécurité à son domicile. Bien que lui-même et certains de ses collaborateurs ont été relâchées, 16 autres personnes proches de lui sont détenues à la prison civile de Lomé, attendant d’être jugées dans les prochains jours.
A ces personnes, « On leur reproche la rébellion, c’est-à-dire d’avoir résisté violemment à l’arrestation de M. Agbéyomé », a indiqué Me Celestin Agbogan l’un des avocats de Agbéyomé Kodjo qui fait partie du collectif qui va défendre les présumés rebelles.

L’avocat note cependant, une violation des droits de l’homme dans le cadre des manœuvres ayant conduit à l’arrestation manu militari du président du MPDD. Outre cet aspect, les informations révèlent également d’autres exactions, notamment certains riverains du quartier de Nukafu qui sont passés à tabac, l’interdiction à d’autres d’accéder à leurs domiciles.

« Il y a beaucoup de droits qui ont été bafoués. C’est pour ça nous avons, d’abord en premier lieu, saisi le tribunal pour qu’il constate les violations surtout en ce qui concerne la levée des immunités parlementaires de M. Agbéyomé », a ajouté Me Agbogan.

Le candidat contestataire des résultats du scrutin présidentiel du 22 février dernier est libéré, certes, mais avec des interdictions étant sous contrôle judiciaire.

L’acteur politique a obligation de déférer aux différentes convocations aussitôt qu’il en sera requis, interdiction de quitter le territoire national sans l’autorisation expresse des autorités, interdiction de faire toute déclaration tendant la remise en cause des résultats de l’élection présidentielle du 22 février, interdiction de tout propos, déclaration ou attitude tendant à remettre en cause et à saper l’ordre constitutionnel et institutionnel existant de la victoire.

Selon Me Célestin Agbogan, « c’est maintenant que la procédure est ouverte et il appartient au juge d’interroger les uns et les autres pour vérifier si réellement les faits qu’on leur reproche sont avérés. Et donc c’est une procédure lorsque ça commence, en principe ça doit aboutir à un procès. Un procès où on rendra une décision qui condamnera ou qui relaxera M. Agbéyomé et les autres ».

Il a poursuivi : « La loi nous permet d’attaquer les décisions du juge. Et lorsque nous estimons que ces décisions ne respectent pas la loi ou ne sont pas justes, nous pouvons faire les voies de recours ».

Nicolas K