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Prestation de serment/Me François Boko : « Un président d’une vraie cour constitutionnelle...ne devrait pas tenir de tels propos »

Togo - Politique
Faure Gnassingbé a commencé son 4ème mandat présidentiel au grand dam des aspirations du peuple togolais, à en croire certains milieux. La cérémonie d’investiture officialisée le 3 mai dernier, a suscité de nombreux commentaires de la part des observateurs et acteurs politiques de l’opposition. Pour François Boko, l’investiture de Faure Gnassingbé s’était déroulée en l’absence de tout protocole républicain éprouvé.
« Museler son adversaire avant de prêter serment cache un loup. Mais manque de peau, il était impossible de cacher le loup plus longtemps », a-t-il écrit en faisant référence aux poursuites judiciaires en cours, engagées contre Agbéyomé Kodjo et ses collaborateurs.

Et d’ajouter : « L'investiture, en l’absence d’un protocole républicain éprouvé, transformée en véritable pétaudière ».

L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas allé par quatre chemins pour décrier l’opération de charme à laquelle s’était livré le président de la Cour constitutionnelle, Abdou Assouma, au cours de la cérémonie d’investiture.

« Le maître de cérémonie, pour plaire à son chef, multiplia bourdes et zèles, exposant le caractère prétorien et suranné du régime, embarrassant ses fidèles serviteurs et ses plus loyaux partenaires extérieurs qui, pourtant, espèrent réussir à le reformer pour le rendre fréquentable », a indiqué François Boko

Il a poursuivi : « En réalité, un président d’une vraie cour constitutionnelle, donc d’un collège républicain de sages, ne devrait pas tenir de tels propos ».

Pour d’autres leaders d’opinion, le comportement du juge est sans doute, l’une des plus ridicules façons d’afficher son affinité partisane au régime. Ceci, après avoir toute honte bue, favorisé l’échec du seul candidat de l’opposition qui s’autoproclame vainqueur du scrutin présidentiel du 22 février.

Agbéyomé Kodjo, puisqu’il s’agit de lui, ne fait non plus une lecture positive de la prestation de serment du chef d’Etat "réélu". A l’en croire, le 03 mai dernier a été une bien « triste journée pour les Togolais qui continuent leur chemin de croix, malgré leur ferme volonté de se construire une nouvelle trajectoire de vie, toujours contrariée par des forces obscures ».

« L’heure de l’alternance a sonné. Ensemble pour un Togo juste fraternel et humain », a-t-il posté.

N.K