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Covid-19 : Vers la libération d’une deuxième vague de détenus ?

Togo - Societe
Faure Gnassingbé pourrait à nouveau gracier des détenus dans les jours à venir, apprend-t-on de certaines sources. Cette remise de peine à en croire les informations, serait en rapport au désengorgement des prisons du Togo, en riposte à la contagion du coronavirus au sein de la population carcérale.
Ce n’est plus un secret. Actuellement, plus de 20 détenus ont été testés positifs au covid-19. Une situation qui rend ainsi malsaine et dangereuse la vie carcérale pour les personnes dans les maisons d’arrêts.

Par conséquent, l’Etat togolais se doit d’aller au-delà des dispositions déjà prises à l’endroit des détenus. Cette grâce présidentielle concernerait des personnes déjà condamnées et à qui il reste une peine à encourir inférieure ou égale à 9 mois.

Bien qu’il s’agisse d’une action salutaire selon certains observateurs, ils regrettent cependant qu’elle ne puisse totalement répondre au profil des détenus à gracier, relativement aux recommandations du Haut-commissaire des droits de l’homme.

« Les personnes arrêtées pour leur opinion ou pour des raisons politiques jugées ou en instruction doivent impérativement faire partie de cette nouvelle vague de libération », a indiqué le président du Réseau des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement (REJAAD).

Et d’ajouter : « C'est en cela que nous exhortons les autorités togolaises à élargir la liste des détenus à remettre en liberté par grâce présidentielle dans les jours à venir aux détenus d'opinion ».

Pour rappel, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a gracié en avril dernier 1048 détenus des prisons civiles de Dapaong, Mango, Kanté, Kara, Bassar, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Notsé, Tsévié, Vogan, Aného et Lomé, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus au Togo.

N. K