Libération provisoire de Moutité : Le MMLK y voit la promotion de l’impunité
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Togo
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Justice
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La libération provisoire de Papson Moutité suscite des commentaires. Nombreux sont ces défenseurs des droits de l’homme qui s’indignent et dénoncent cette remise en liberté provisoire de l'artiste accusé de viols et complicité de violences aggravées.
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Au Mouvement Martin Luther King (MMLK- la voix des sans voix), on estime qu'il est impérieux que les autorités judiciaires expliquent à l’opinion les motifs de la libération de cet homme qui se réclame « ami personnel et conseiller du chef de l’Etat ».
« C’est vrai quand même qu’il pouvait bénéficier de présomption d’innocence, mais les choses ont vite évolué. Et aujourd’hui, l’opinion nationale mécontente s'agite et veut vraiment savoir ce qui s’est passé. Quels sont les nouveaux éléments qui ont milité à sa faveur pour qu’il soit libéré. Puisque ses victimes sont là. Et les preuves ont été à tout bout de champ tendues. Alors qu’est ce qui s’est passé concrètement ? Pour nous, au MMLK, il est question quand même de connaitre les raisons de sa libération après 40 jours de détention », a souligné Pasteur Edoh Komi, Président du MMLK.
Pour l’adjoint au maire dans le Golfe 2, on ne peut pas seulement se baser sur des raisons de santé pour libérer provisoirement un détenu. Il faut rendre justice aux victimes.
« Nous avons, nous aussi, des détenus qui sont souffrants, des détenus dont l’état de santé est alarmant. Il est question de faire justice à ces filles. Parce que lorsqu’il s’agit de viol, l’Etat togolais ne s’amuse pas. Je pense que cette affaire est une affaire nationale, et il y a lieu quand même que les autorités judiciaires puissent nous situer. Aujourd’hui, on ne doit plus prêter le flanc à l’impunité. Ces actes qui ont été commis sur des citoyennes mérites d’être éclairés », a indiqué le Président du MMLK.
Pour rappel, Amoussou Midodji, plus connu sous le nom de Papson Moutité, est accusé de violences exercées sur de jeunes filles, de viols, entre autres. Il a été interpellé et détenu à la maison d’arrêt de Lomé. Il encourt une peine de prison de 5 à 10 ans avec une amende allant de 2 millions à 10 millions de FCFA conformément à la section III du Code pénal. Mais depuis sa sortie de prison, l’homme ne cesse de narguer ses victimes et défie ceux qui l’accusent.
Selon les informations, l’artiste souffrirait d’un trouble de comportement depuis 12 ans déjà.
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