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Désenclavement du Burkina Faso: des résultats satisfaisants en 2019

Afrique de l'Ouest - Politique
Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré était à l’Assemblée Nationale. Il y a prononcé pour la deuxième fois, son Discours sur le Situation de la Nation (DSN). Au cours de cet exercice constitutionnel, il a abordé avec les élus du Peuple, ce qui a marqué la vie de Nation en 2019. Il a aussi évoqué les acquis et les insuffisances. En matière de réalisations d’infrastructures routières, on note une satisfaction, malgré un contexte sécuritaire assez difficile. Bon an mal an, la résilience du peuple burkinabè lui aura permis d’engranger des résultats satisfaisants, dans le cadre du troisième axe du Plan national de développement économique et social (PNDES), baptisé «dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois ».
Une des promesses électorales du Président du Faso était de tout mettre en œuvre pour le désenclavement du Burkina Faso. Aussi, convaincu que le développement d’un pays enclavé comme le Burkina Faso passe inéluctablement par le développement des routes, Roch Marc Christian Kaboré a placé au cœur de son programme, ce secteur. Sa vision est d’ailleurs déclinée dans le Plan national de développement économique et social (PNDES), précisément dans son axe trois : « dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie nationale et les emplois ».

En effet, l’objectif stratégique 4 de cet axe, « développer les infrastructures de qualité et résilientes, pour favoriser la transformation structurelle de l’économie » il est prévu entre autres, l’accroissement de la proportion de route bitumées de 24% en 2015 à 42% en 2020, et la proportion de routes de pistes rurales aménagées de 27% en 2015 à 43% en 2020.

Devant la Représentation nationale hier 19 mai 2020, dans le cadre de l’exercice constitutionnel qu’est le Discours sur la Situation de la Nation (DSN), le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, dira qu’«au titre des infrastructures de soutien à la transformation de l’économie, le Gouvernement a porté à 771 km, la longueur totale des routes bitumées ou ayant reçu un entretien de 2016 à 2019. 960 autres km sont en travaux. Pour 2020, l’objectif est d’engager la réalisation de 614 km. Au cours de la même période, sur 2 323 km de pistes rurales, dont les travaux ont été engagés, 1928 km sont achevés ».
Cela veut dire que malgré la situation difficile liée notamment à la crise sécuritaire, le Burkina Faso enregistre des acquis en matière de réalisation d’infrastructures devant concourir à son désenclavement. Cela démontre une fois de plus, toute la capacité du peuple burkinabè à s’adapter dans des situations difficiles et d’avancer. Et cette résilience, le Chef du Gouvernement l’a reconnue et salué. Sur les 771 kilomètres de routes bitumées, on peut citer des axes routiers majeurs, aussi bien pour les importations que les exportations que pour la fluidité des transports internes. Il s’agit par exemple de la route nationale 7 (Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire), soit 73 kilomètres, le corridor Lomé-Cinkansé-Ouagadougou, soit 150 kilomètres ou encore la route Ouahigouya-Tyou-frontière du Mali (63 kilomètres), entièrement bitumée.

En vue d’améliorer les désertes internes qui favorisent incontestablement les échanges intra-communautaires, le ministère en charge des infrastructures était sur plusieurs fronts entre 2016 et 2020. C’est ainsi par exemple que l’axe Dédougou-Tougan est entièrement réalisé à la grande satisfaction des populations qui attendaient le bitumage de cet axe routier depuis les indépendances.

Pour améliorer la fluidité de la circulation dans les centres urbains, le Gouvernement a œuvré à la satisfaction des populations: Ouagadougou-Komsilga (21 kilomètres), voirie de la commune de Gaoua (52 kilomètres), voirie de Koudougou (9 kilomètres), les voiries de Tenkodogo, Koupéla et Ouakaye (47 kilomètres), voirie de la commune de Bobo-Dioulasso (17 kilomètres), voirie de la commune de Ouagadougou (30 kilomètres) sont entre autres, des chantiers entièrement réalisés.
Si par endroits, les travaux se sont déroulés sans difficultés majeures, il faut reconnaître cependant que la situation sécuritaire a parfois mis à rude épreuve l’exécution de certains chantiers. Il s’agit par exemple des travaux de bitumage Kongoussi-Djibo (16 kilomètres réalisés sur 96), Kantchari-Diapaga-frontière du Benin aussi freiné à cause de l’insécurité. Un autre chantier qui tient à cœur le Gouvernement est la route Didyr-Toma-Tougan (47 kilomètres réalisés sur 84). Ici, le retard s’explique essentiellement par les faibles capacités techniques et opérationnelles des entreprises. Quant à la route Manga-Zabré (40 kilomètres réalisés sur 70), le retard est lié à la contre-performance des entreprises. 2020 connaît de nombreux chantiers en cours de réalisation et l’objectif est d’engager la réalisation de plus de 600 kilomètres de routes bitumées.

Dans l’ensemble, on note des motifs de satisfaction en matière de réalisation d’infrastructures routières entre 2016 et 2019. Il faut signaler que les résultats seraient nettement meilleurs, si le pays ne connaissait pas cette situation d’insécurité. Toujours est-il que les populations apprécient positivement ce qui est déjà réalisé en la matière et le Gouvernement entend redoubler d’efforts les mois à venir, pour achever les chantiers déjà ouverts.

DCRP/ Primature