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Burundi - Le parcours d’Évariste Ndayishimiye, le nouveau président

Burundi - Politique
A 52 ans, ce fidèle des fidèles de Pierre Nkurunziza a été élu, ce dimanche 24 mai, nouveau président de Burundi avec 68,72 %, selon les chiffres produits par la Commission nationale électorale. Son parcours en trois points.
Homme de confiance

Évariste Ndayishimiye fait partie du cercle restreint de personnalités en qui le président sortant Pierre Nkurunziza fait confiance. Elles l’aident dans ses actions politiques même dans ses dérives autoritaires et dictatoriales. Les deux hommes se connaissent depuis l’époque de la rébellion.

Poste de responsabilité

Le nouveau président a évolué dans l’ombre de son mentor pendant une quinzaine d’années. Ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Évariste Ndayishimiye a été également chef militaire et civil du président sortant.

Ex-Secrétaire général du CNDD-FDD

Pilier du régime en place, catholique pratiquant, originaire de la région de Gitega, le nouvel homme fort de Burundi a participé aux accords ayant mis fin à la guerre civile dans le pays.

En 2016, il devient le Secrétaire général du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), un parti politique fondé sur les cendres de l’ancienne rébellion armée pendant la guerre civile (1993-2003).

Le 26 janvier 2020, il a été désigné candidat de cette formation politique dominante dans le pays depuis 2005. Il se raconte qu’il n’aurait pas été le préféré de Nkurunziza. Ce dernier lui préférant Pascal Nyabenda, le président de l’Assemblée nationale. Un civil donc. Mais la pression des autres généraux a fait le reste.

Son élection reste contestée par son principal adversaire, Agathon Rwasa (24%) qui dénonce une « mascarade électorale » avec une manipulation des résultats sortis des urnes.

A.H.